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«Mal d’amour»: la belle surprise de l’été cinématographique

Nos critiques des sorties cinéma et les bandes annonces.

Critique - Temps de lecture: 3 min

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Mal d’amour (Michael Showalter)

The Big Sick pourrait de prime abord ressembler aux comédies romantiques qui sortent par dizaines sur nos écrans chaque année. Pourtant l’histoire a ce « je-ne-sais-quoi » de plus qui permet de sortir du schéma traditionnel pour entrer dans une autre dimension. Très vite, on se lie d’affection à ces personnages à la fois vrais et proches de nous. On rit et on pleure avec eux. Le film, parsemé de détails drôles et attendrissants, aborde des sujets durs sans jamais être plombant. Il mélange aussi les cultures de manière intelligente et attendrissante. Bref, la bonne surprise de l’été.

Lola Pater (Nadir Moknèche)

C’est traité avec délicatesse, entre silence et nervosité, mais c’est parfois confus et ça manque un peu de relief, alors que le récit contient en lui une belle part de romanesque. Nadir Moknèche évite l’écueil des clichés, s’essaie à l’onirisme mais reste timide face à son sujet. Heureusement, le choix de Fanny Ardant pour incarner Farid/Lola apporte une singularité au film. Face à ce qu’elle dégage à l’écran quand elle parle, bouge, danse ou simplement vous regarde au fond de l’âme, le jeune Tewfik Jallab a du mal à exister.

The circle (James Ponsoldt)

The Circle est une dystopie plongeant le spectateur dans un monde plus ou moins proche où Big Brother semble avoir pris le contrôle. Si l’histoire prend des trajectoires un peu trop fantasques à certains moments, elle n’en reste pas moins intéressante. A l’heure où les directs Facebook se répandent comme des traînées de poudre, et où les jeunes peinent parfois à entrevoir les conséquences de l’exposition de leur vie privée sur internet, The Circle est peut-être le bon moyen de réveiller les consciences.

Annabelle 2 : La création du mal (David F. Sandberg)

Si vous vous demandiez d’où venait cette fichue poupée de porcelaine offerte en 1969 par John Form à sa jeune épouse collectionneuse, Annabelle 2 vous le détaille, moyennant un certain savoir-faire en matière de construction de tension. Sandberg ose prendre son temps.

Les as de la jungle (David Alaux)

Techniquement, on est loin de la poésie dégagée par certaines productions européennes ou même françaises, de leur poésie ou de leur attachant artisanat. Mais c’est coloré et dynamique. L’animation de ces créatures a quelque chose de sympa. Les scénaristes s’en tirent en outre pas trop mal côté « seconde lecture ». Du coup, malgré un scénario très linéaire, ces As de la jungle ont un potentiel familial.

Le monde secret des emojis (Anthony Leondis)

A mi-chemin entre la gentille histoire pour enfant et le placement de produit malsain, Le monde secret des emojis est le genre de film qui se laisse regarder mais qui met également mal à l’aise. Extrêmement basique, le scénario manque d’originalité et surtout, il sert la cause d’un monde gouverné par la technologie. Bref, les petits emojis auraient peut-être gagné à rester à l’intérieur de nos smartphones.

Overdrive (Antonio Negret)

Kedi (Ceyda Torun)

 

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