Un train hongrois bloqué à la frontière autrichienne avec 300 à 400 migrants

La Hongrie a decidé de laisser partir, vers d’autres pays, les réfugiés qui attendaient des visas.

Temps de lecture: 2 min

Un train hongrois transportant de 300 à 400 migrants à destination de Munich a été bloqué lundi à la frontière autrichienne peu après son départ de Budapest, a annoncé la police autrichienne.

«Il y a à peu près 300-400 migrants à bord. Ils sont en train d’être débarqués», a déclaré à l’AFP le porte-parole de la police Roman Haslinger. Les migrants qui ont déposé une demande d’asile en Hongrie seront renvoyés à Budapest, où ils doivent attendre que leur dossier soit traité, conformément aux règles européennes. Ceux qui ne sont pas enregistrés seront, quant à eux, autorisés à continuer leur route, a-t-il précisé.

Les migrants, pour la plupart des réfugiés syriens, font partie des quelque 2.000 personnes qui attendaient dans les gares de Budapest transformées en camps de réfugiés improvisés ces derniers jours.

Les autorités ont décidé de les laisser entrer dans les pays limitrophes plus tôt dans la journée

Les autorités hongroises, qui les empêchaient auparavant d’accéder aux trains en l’absence du visa nécessaire pour entrer dans l’espace de libre-circulation Schengen, les ont finalement laissés partir lundi à bord de trains à destination de l’Autriche et de l’Allemagne.

A la gare Keleti de Budapest, lundi à la mi-journée, aucune force de sécurité n’était visible alors que les migrants se précipitaient vers les trains à destination de Vienne, Munich ou Berlin.

Des personnes couraient le long du quai pour attraper un train en direction de l’Autriche prévu pour partir à 13H00 locales (11H00 GMT). Certaines aidaient à hisser une femme en chaise roulante dans un wagon.

Des caffouillages avant le départ

La situation était un peu confuse, un employé des services de chemins de fer hongrois a tout d’abord refusé de faire partir le train, arguant qu’il était chargé au-delà de la capacité autorisée et que les migrants ne possédaient pas les papiers nécessaires.

Le train est finalement parti avec 20 minutes de retard.

Selon les règles européennes actuelles définies par le règlement de Dublin, les demandeurs d’asile doivent rester dans le premier pays de l’Union européenne dans lequel ils sont arrivés dans l’attente du traitement de leur dossier.

Les migrants voyageant dans d’autres Etats membres risquent d’être renvoyés vers le pays par lequel ils sont entrés dans l’UE.

La Hongrie, membre de l’UE mais pas de l’espace Schengen, est devenue la porte d’entrée privilégiée pour les migrants transitant par les Balkans, fuyant la guerre ou la pauvreté au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie.

 

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