Tour de France : un manager d’équipe tacle Vingegaard
Le duel entre Tadej Pogacar (deuxième à dix secondes du maillot jaune avant le contre-la-montre de ce mardi) et Jonas Vingegaard est sur les lèvres de tous les suiveurs du Tour de France. Parce que les leaders d’UAE et Jumbo-Visma ont plusieurs longueurs d’avance sur le reste du peloton, d’abord ; parce qu’ils se livrent une bataille acharnée, ensuite ; parce qu’ils battent des records établis par des coureurs convaincus de dopage, enfin.
De quoi, notamment, soulever des questions chez d’anciens professionnels. Toujours est-il que leur rivalité est très commentée. Dans les colonnes du Figaro, ce mardi, Jean-René Bernaudeau, manager de l’équipe TotalEnergies, estime ainsi qu’il « y a eux et les autres. Je préfère Pogacar. Je vois davantage d’enfants vouloir lui ressembler qu’à Vingegaard, qui est plutôt froid. Je ne les connais pas bien, mais il y en a un à qui on a spontanément envie d’aller dire bonjour et l’autre non. J’ai sans doute tort, mais il y a un côté affect qui est important dans le sport, et la rivalité, sportivement, est magnifique ».
Que le niveau des deux cyclistes éveille les soupçons, Bernaudeau trouve cela normal. Parce que toutes les équipes ne jouent pas la carte de la transparence. « Prenons le cas des cétones. Je suis allé voir ceux qui les utilisent, ils disent que cela ne sert à rien et que cela coûte cher. Si cela ne sert à rien, pourquoi continuent-ils d’en utiliser ? Cela m’interpelle. Ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas bon pour la crédibilité du vélo. Nous devons être crédibles et attractifs. »
Quant à savoir qui remportera le Tour de France, Bernaudeau donne « un petit avantage à Pogacar ».
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