Les douze temps forts du Tour de France (VIDEOS)
Cette édition recense une douzaine d’étapes au moins qui vont influencer le classement général.
- Publié le 04-07-2015 à 09h44
- Mis à jour le 04-07-2015 à 11h21
Cette édition recense une douzaine d’étapes au moins qui vont influencer le classement général. Le parcours du 102e Tour de France est long de 3660 kilomètres, répartis en vingt et une étapes, parmi lesquelles une douzaine de temps forts. Les sprinters ne seront pas à la fête dans un Tour qui fait la part belle aux grimpeurs et qui, autre particularité, retrouve des bonifications à l’arrivée de toutes les étapes en ligne, y compris en montagne (10, 6 et 4 secondes)…
Samedi 4 juillet, 1re étape Utrecht - Utrecht, 13,8 km : le seul contre-la-montre individuel de ce Tour (un record négatif) va provoquer une première hiérarchie et permettre à l’un ou l’autre de prendre un ascendant psychologique.
Lundi 6, 3e étape, Anvers - Huy, 159,5 km : le final de l’étape emprunte celui de la Flèche wallonne, avec quatre difficultés et l’arrivée au sommet du Mur de Huy. Il s’annonce très nerveux. Les pourcentages du Mur peuvent susciter des écarts.
Mardi 7, 4e étape, Seraing - Cambrai, 221,5 km: la première journée de tous les dangers avec sept secteurs pavés (au total 13,3 km), dont plusieurs en faux plat montant et le dernier à moins de 12 kilomètres du but. Gare à la casse !
Samedi 11, 8e étape, Rennes - Mûr-de-Bretagne, 181,5 km: l’étape entièrement bretonne, courue sur des routes en dos-d’âne, se termine par une montée finale très raide qui va mettre aux prises les favoris, comme en 2011 (succès d’Evans devant Contador).
Dimanche 12, 9e étape, Vannes - Plumelec, 28 km clm par équipes : retour du chrono par équipes après huit jours de course et sur un parcours athlétique (des côtes et longs faux plats) qui risque de provoquer des défaillances et oblige les équipes à une grande homogénéité sous peine d’une déconvenue. L’étape se termine au sommet de la côte de Cadoudal qu’il faudra gérer au mieux.
Mardi 14, 10e étape, Tarbes - La Pierre-Saint-Martin, 167 km: le Tour aborde la montagne avec une montée sèche dans les Pyrénées, au lendemain d’un jour de repos, souvent compliqué à encaisser pour beaucoup. La montée finale inédite sera le théâtre du premier vrai affrontement.
Jeudi 16, 12e étape, Lannemezan - Plateau de Beille, 195 km: la grande étape pyrénéenne, avec le Portet d’Aspet (20 ans après le décès de Casartelli), le col de la Core, le Port de Lers et la montée au Plateau de Beille.
Samedi 18, 14e étape, Rodez - Mende, 178,5 km: une étape de transition, sur des routes sans doute surchauffées et rudes, avec une difficile montée finale où des écarts peuvent facilement se créer.
Mercredi 22, 17e étape, Digne-les-Bains - Pra-Loup, 161 km: une étape copie conforme de celle gagnée au Dauphiné par Romain Bardet qui, après la montée et la très technique descente du col d’Allos, revient dans la station de Pra-Loup, à l’endroit où, il y a quarante ans, Bernard Thévenet mit fin au règne d’Eddy Merckx sur le Tour.
Jeudi 23, 18e étape, Gap - Saint-Jean-de-Maurienne, 186,5 km: sept cols au programme dont le Glandon, considéré comme le plus dur de France et, pour finir, au-dessus de Saint-Jean-de-Maurienne, les très spectaculaires Lacets de Montvernier.
Vendredi 24, 19e étape, Saint-Jean-de-Maurienne - La Toussuire, 138 km: une étape où les coureurs ne vont faire que monter et descendre pendant un peu moins de quatre heures.
Samedi 25, 20e étape, Modane Valfréjus - Alpe d’Huez, 110,5 km: un final en feu d’artifice avec une étape courte où tout peut encore basculer dans la difficile Croix-de-Fer (qui remplace le Galibier) avant la légendaire escalade de l’Alpe d’Huez. À l’arrivée, la Tour Eiffel se dressera au loin.