Pluies torrentielles de juillet 2014 : les victimes seront indemnisées
« Il n’a jamais été question d’austérité, mais de rigueur et de qualité budgétaire, c’est-à-dire d’efforts de rationalisation de certaines dépenses. Comme indiqué dans la déclaration de politique régionale, le plan Marshall et les pôles de compétitivité seront protégés », a précisé le ministre wallon du Budget, Christophe Lacroix.
Un retour à l’équilibre est prévu d’ici 2017. « Il revient à chaque niveau de pouvoir de déterminer son rythme en fonction de ses moyens et de ses responsabilités pour ne pas casser le pouvoir d’achat, ni la cadence économique. Il s’agit de lisser dans le temps les efforts sans créer d’austérité », a déclaré Paul Magnette, ajoutant que le gouvernement devra rendre sa copie au comité de concertation et à l’Europe le 15 octobre.
Le dossier urgent des producteurs de pommes et de poires, victimes de l’embargo russe, était également sur la table du gouvernement qui a annoncé sa volonté de relayer les inquiétudes du secteur auprès de l’Union européenne.
Les pluies torrentielles reconnues comme calamités
Les pluies torrentielles du 29 juillet dernier dans le Brabant wallon et en province du Luxembourg ont été reconnues comme calamités, comme proposé du Ministre-Président de la Wallonie Paul Magnette. Cette reconnaissance ouvre la voie à l’indemnisation rapide des victimes.
Autre décision, le gouvernement a chargé le « groupe transversal inondations » de récolter toutes les informations scientifiques afin d’étudier les causes de cette calamité. L’objectif est de réduire à l’avenir les dommages causés par ce type d’événement.
Enfin, le Gouvernement a décidé d’accélérer la mise sur pied du plan régional de crise «inondations » comme le prévoit la déclaration de politique régionale. Il s’agit du premier événement météorologique désastreux que connait la Wallonie depuis le transfert de la compétence du fonds des calamités à la Région. Pour le Ministre-Président de la Wallonie Paul Magnette, « Il s’agit avant tout d’un geste fort de solidarité face à un évènement météorologique hors du commun. Le Gouvernement a apporté une réponse concrète aux victimes moins d’un mois après les faits ».