A 11 ans, elle accuse son prof de crime de guerre ... et reçoit deux glaces !
- Publié le 28-05-2017 à 16h10
- Mis à jour le 28-05-2017 à 16h14
A 11 ans, elle accuse son prof de crime de guerre ... et reçoit deux glaces !
Une fillette qui ne manque pas d'argumentation et cite la convention de Genève pour contester les punitions collectives.
La fille de l'écrivain Mason Cross épate tant son père que les internautes. Dans un formulaire, les élèves de son école devaient évaluer leur année au collège. A la question "les choses que le professeur pourrait mieux faire", Ava est revenue sur une punition qui a impliqué toute la classe : "Ne pas utiliser la punition collective car ce n'est pas juste pour les nombreuses personnes qui n'ont rien fait et dans le cadre des Conventions de Genve de 1949, c'est un crime de guerre".
Elle fait référence à l'article 33 de la Convention (IV) de Genève : "Aucune personne protégée ne peut être punie pour une infraction qu’elle n’a pas commise personnellement. Les peines collectives, de même que toute mesure d’intimidation ou de terrorisme, sont interdites". Si sa remarque maligne impressionne, elle s'applique toutefois aux personnes civiles en temps de guerre, pas à une classe.
Mais très fier de sa fille, l'écrivain écossais a demandé sur Twitter s'il devait la "punir ou lui offrir une glace". Les réactions, très nombreuses, sont unanimes : la glace ! Certains ont reproché au papa d'avoir monté cette histoire de toute pièce. La réponse ne s'est pas fait attendre : "Si j'avais tout inventé, j'aurais fait en sorte qu'elle ne fasse pas de faute d'orthographe à 'Genève'." Ava a pour finir reçu deux glaces.