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Contrôler systématiquement les GSM après un accident de voiture? «Quasi impossible», explique la police

La proposition en faveur d’une plus grande sécurité routière séduit mais apparait en pratique comme infaisable.

Photo Belga | Belga/Laurie Dieffembacq

Par Belga

Temps de lecture: 2 min

L’Institut belge pour la sécurité routière (IBSR) est favorable à l’instauration d’un contrôle systématique des GSM des conducteurs après un accident. De fait, le GSM au volant tue et ce type de contrôle pourrait aider à une meilleure connaissance des pratiques et une plus grande sensibilisation. Mais une telle mesure pose cependant question au regard du respect de la vie privée. «  Elle n’est pas évidente non plus sur le plan pratique », réagit la porte-parole de la police fédérale, Tinne Hollevoet.

« Comment vérifier ? »

Actuellement, la police n’est pas autorisée à contrôler le téléphone mobile d’un automobiliste après un accident, sauf dans le cadre d’une enquête judiciaire et avec l’accord du juge d’instruction.

«  On est prêts à réfléchir à toute initiative permettant d’améliorer la sécurité routière, mais elle doit bien entendu être légale », rappelle Tinne Hollevoet. «  D’autre part, sur le plan pratique, le contrôle systématique des smartphones ne paraît pas évident. Que faire avec un automobiliste qui déclare qu’il n’a pas de GSM ? Faut-il effectuer une perquisition ? Et comment vérifier les dires d’un conducteur qui assure que c’était son passager et non lui qui téléphonait avant l’accident ? », se demande la porte-parole.

Sous condition du respect de la vie privée

Catherine Fonck (CDH), la secrétaire d’Etat à la mobilité en affaires courantes, trouve pour sa part l’idée «  intéressante » mais à condition que le respect de la vie privée soit assuré, indique sa porte-parole Isabel Casteleyn.

L’IBSR et Touring défendent l’instauration d’un contrôle systématique des GSM en cas d’accident, révélaient lundi matin Het Laatste Nieuws et De Morgen. «  Mais nous ne savons pas si c’est envisageable par exemple sur le plan du respect de la vie privée », admet le porte-parole de l’IBSR, Benoît Godart. «  Nous nous sommes exprimés en réponse à la question des journalistes, et non de manière proactive. En tant qu’institution pour la sécurité routière, ne pouvons qu’être pour ce genre de mesure. »

 

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