Le manager et coach du RWS John Bico reste... serein: «Le club le plus droit dans ses bottes, c’est le White Star»

John Bico, manager et entraîneur (pour encore 90 minutes) du White Star Bruxelles, croit encore au titre en Division 2 et à une montée en D1A, malgré l’appel de Seraing et Eupen dans l’affaire Rentmeister.

Journaliste sportif Temps de lecture: 3 min

Le White Star bientôt champion de Division 2 ? Désormais leader de l’antichambre de l’élite avant la dernière journée de championnat, grâce à la décision de la Commission des litiges de l’Union belge dans l’affaire Rentmeister, le club bruxellois pourrait finalement déborder Eupen et l’Antwerp de justesse pour espérer remonter en future Division 1A. Sauf que Seraing, qui avait fait jouer Jeffrey Rentmeister alors que le transfert de ce dernier n’avait pas été officialisé par la FIFA, et Eupen ont décidé d’aller en appel contre la décision de la Commission des litiges qui avait permis au White Star de récupérer deux points importants en cette fin de saison.

La décision de la Cour d’Arbitrage Belge pour le Sport (CBAS) est attendue ce vendredi mais en attendant ce nouvel appel, le manager et entraîneur du White Star Bruxelles John Bico s’est confié dans les journaux du groupe Sudpresse pour confirmer sa sérénité face à cette affaire ainsi que le dossier de la licence pour la D1A/D1B que le club n’a toujours pas obtenu. Concernant l’affaire Rentmeister, « la justice a été respectée », explique l’homme fort du RWS. « Il me paraît logique qu’un club qui respecte une interdiction de transferts et qui est victime d’un club qui ne le fait pas soit rétabli dans son bon droit ».

« L’obstacle pour la licence, c’est le stade »

Il ne s’inquiète pas de l’appel d’Eupen et de Seraing : « Le règlement est très clair et nous sommes sereins. (...) On a l’impression que ces 2 points tombent du ciel mais le club le plus droit dans ses bottes, c’est le White Star. Ce joueur (NDLR : Rentmeister était au White Star en début de saison avant de casser son contrat), quand nous étions interdits de transferts, nous ne l’avions pas fait jouer ».

Reste toutefois la question de la licence et du stade : le White Star ne peut toujours pas jouer au Stade Machtens suite à un conflit avec le RWDM et la commune de Molenbeek et le dossier de la licence, débattu devant le CBAS lundi prochain, en dépend. « Dans le rapport de la Commission des licences, il est stipulé que le White Star a respecté ses obligations financières. L’obstacle, c’est le stade », confirme John Bico. Il confie même « la possibilité » de quitter Bruxelles. « Mais ce serait le scénario catastrophe ».

Avant d’en remettre une couche sur l’Antwerp et Eupen. « La différence entre notre club et ceux d’Eupen et de l’Antwerp, c’est l’humilité et la compétence. Vu la différence de moyens, ils devraient être tous deux loin devant. (...) Quand on n’a pas de pétrole, on doit avoir des idées », lance John Bico, qui a confirmé qu’il n’entraînera plus le White Star la saison prochaine.

 

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