Les cirques défendent les soins prodigués
L’association européenne des cirques (ECA) n’en démord pas : selon elle, les animaux sauvages détenus par ces entreprises sont même mieux traités que ceux laissés en liberté.
- Publié le 20-04-2014 à 05h36
- Mis à jour le 20-04-2014 à 10h20
L’association européenne des cirques (ECA) n’en démord pas : selon elle, les animaux sauvages détenus par ces entreprises sont même mieux traités que ceux laissés en liberté. Dans la lettre ouverte, elle cite par exemple le cas des éléphants, abattus par dizaines de milliers pour leur ivoire. Un constat qu’elle compare aux 200 éléphants actifs dans des cirques en Europe.
Elle brandit également une série de constats scientifiques pour justifier la levée de l’interdiction valable en Belgique. À commencer par la fameuse convention régissant le commerce des espèces. Cette régulation amène également à la certification des cirques (et des zoos) et donc au contrôle du bien-être animal.
Des études américaines menées dans les années ‘90 ne montrent quant à elle aucun stress ni malaise supplémentaire dû à l’enfermement et à l’entraînement des animaux. L’ECA rappelle que les méthodes d’entraînement ont évolué et ne vont pas au-delà des mouvements naturels des animaux.
Des arguments qui n’ont toutefois pas suffi - l’ECA déplore ne pas avoir été entendue à ce sujet - pour contrer l’avis du Conseil du Bien-être des animaux.
Avis selon lequel les déplacements fréquents et le manque de maîtrise de la taille du terrain alloué par une commune à un cirque vont à l’encontre du bien-être des fauves, éléphants et autres animaux sauvages.