Siegfried Bracke redescend sur terre
Retour d’une vieille tradition. Siegfried Bracke (N-VA), le nouveau président de la Chambre, descendra du perchoir de l’assemblée pour s’asseoir devant celui-ci, à hauteur d’homme, lors des questions d’actualité que posent les députés aux ministres en séance plénière.
- Publié le 23-10-2014 à 12h35
- Mis à jour le 23-10-2014 à 12h36
Retour d’une vieille tradition. Siegfried Bracke (N-VA), le nouveau président de la Chambre, descendra du perchoir de l’assemblée pour s’asseoir devant celui-ci, à hauteur d’homme, lors des questions d’actualité que posent les députés aux ministres en séance plénière. Il a annoncé cela mercredi en conférence des présidents (qui réunit les chefs des groupes politiques). Ce devrait être effectif ce jeudi ou lors de la prochaine plénière. André Flahaut (PS), le président précédent, avait rompu avec cette habitude, préférant rester assis à sa place. M. Bracke a aussi dit qu’il ferait respecter les temps de parole (deux minutes par question), ainsi que cette règle qui interdit au député de lire un texte lorsqu’il s’adresse à un ministre - afin de garder de la spontanéité dans les débats.
Chaises musicales à la Chambre… Durant la conférence des présidents de la Chambre, hier, les groupes politiques ont procédé à une nouvelle répartition des présidences des commissions. Marie-Christine Marghem (MR), nommée ministre de l’Energie, laisse sa place à son collègue de parti Philippe Goffin à la tête de la commission Justice. Au MR toujours, David Clarinval remplace son chef de groupe Denis Ducarme à la commission Droit commercial. Le PS abandonne les Affaires sociales à l’Open VLD - un poste stratégique pour les libéraux flamands puisque c’est Maggie De Block, VLD également, qui en a la compétence. En échange, le PS prend la commission Infrastructure au VLD. Karine Lalieux (PS) la présidera. Et cette dernière cède son poste à la commission Economie à son collège socialiste Jean-Marc Delizée.
… et audition des ministres fédéraux Les ministres fédéraux seront prochainement invités à passer une audition devant les députés, dans les commissions ad hoc. C’est la sixième réforme de l’Etat qui a instauré la procédure - confirmée mercredi en conférence des présidents - un peu comme cela se passe pour les nouveaux commissaires européens. Les ministres donneront leur vision politique de leurs compétences pour la législature. Mais il n’y aura pas de vote de confiance individuel, puisque le gouvernement l’a déjà obtenue. Cette audition, qui doit avoir lieu dans les six semaines suivant l’installation du gouvernement, ne remplace pas les traditionnels débats budgétaires entre ministres et parlementaires.