Manifestation anti-raciste à Boston: accrochages entre policiers et manifestants
Les tensions suites aux violences de Charlottesville ne périssent pas.
Des milliers de personnes ont manifesté samedi à Boston pour dénoncer le racisme et l’extrême droite, donnant lieu à des accrochages avec la police une semaine après les violences racistes de Charlottesville qui ont choqué l’Amérique.
De nombreuses associations avaient appelé à une grande manifestation après qu’un groupe, auquel promettaient de se joindre des conservateurs proches de l’extrême droite, eut appelé à un rassemblement dans le centre de Boston ce samedi officiellement pour défendre la « liberté d’expression » – une expression devenue symbole de discours anti-politiquement correct et parfois raciste.
Affrontements
Lorsque les milliers de manifestants – de 15.000 à 30.000 selon les médias locaux – dénonçant les « nazis » ou le « Ku Klux Klan » ont convergé dans le centre de Boston, à proximité du rassemblement pour la liberté d’expression, certains d’entre eux ont été violemment repoussés par les policiers, qui les ont chargés en utilisant matraques et équipement anti-émeute, selon un photographe de l’AFP.
Selon le journal Boston Globe, 20 manifestants ont été arrêtés. On ignorait s’il y avait eu des blessés. Le chef de la police municipale, William Evans, devait s’exprimer vers 20H30 GMT.
Le président Donald Trump, fortement critiqué y compris dans son camp pour ne pas avoir dénoncé clairement les néo-nazis de Charlottesville, a réagi aux images de ces accrochages en tweetant : « Semble qu’il y ait beaucoup d’agitateurs anti-policiers à Boston. Les policiers ont l’air dur et compétent. Merci ».
« Nous ne tolérerons aucune violence d’aucune sorte », avait averti le maire de Boston, Marty Walsh, dans un tweet. « Je demande à tout le monde de rester pacifique et de respecter notre ville (…) Nous sommes unis contre l’intolérance », avait-il ajouté.
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