Dans la ville russe où un père a été condamné pour le dessin de sa fille, «les autorités veulent nous donner une leçon»
Le père, Alexeï Moskaliov, et sa fille Maria avaient tous les deux exprimé leur opposition à « l’opération militaire spéciale » du Kremlin en Ukraine. Lui sur les réseaux sociaux. Elle dans un dessin à son école, point de départ de la machine répressive brisant cette famille.
Une triste histoire… » Devant les portes closes du foyer d’Efremov, morne petite cité industrielle à 300 km au sud de Moscou, une jeune passante hésite entre dépit et impuissance. C’est ici, en pleine zone résidentielle, qu’aurait été placée Maria, 13 ans, la fille d’Alexeï Moskaliov, 54 ans. Deux noms devenus symboles de la machine répressive en Russie. Le père a fini en prison, sa fille en foyer. Tout a commencé il y a près d’un an, après le début de « l’opération militaire spéciale » de la Russie en Ukraine. L’institutrice de l’école d’Efremov demande à ses élèves des dessins pour soutenir l’armée. Maria est la seule à rendre une copie colorée contraire au narratif officiel : des missiles visent une femme et un enfant avec un drapeau ukrainien. Alertée, la directrice prévient la police.
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Ils ne gageneront jamais leur liberté de penser en faisant sembler d'ignorer ce que le régime leur brasse comme conneries.