Cabrel, Bruxelles l'aime à mourir
Concert placé sous le signe de la générosité, Francis Cabrel a emmené le Palais 12 dans ses chaleureuses quatre saisons.
- Publié le 15-04-2014 à 23h22
- Mis à jour le 16-04-2014 à 09h10
"Ça fait longtemps que je ne suis plus venu ici, lance d'emblée le timide chanteur français. C'est de ma faute, je ne sors pas souvent de chez moi."
Depuis les Chemins de Traverse en 1978, sa recette est simple: un artiste authentique, guitare (ou piano) à la main. Ce mardi soir, le Palais 12 -et encore plus particulièrement les fauteuils VIP sur scène!- aura vécu ce moment intimiste en live pour son concert Best Of de ses meilleures chansons (Je l'aime à mourir, La cabane du pêcheur, A l'encre de tes yeux, les murs de poussière, Sarbacane, la dame de Haute-Savoie, etc.) ou reprises comme celle -plus folk- de Gare aux gorilles de Georges Brassens ou Rosie de Jackson Brown.
Soirée au profit des Noirauds et Sauvez mon enfant, associations basées sur la petite enfance en détresse, le concert de Francis Cabrel a fait frissonner ses 6000 personnes. Car le mal de vivre qui habite le chanteur depuis toujours, il les ressort en poèmes et chansons.
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"Au départ, je voulais être humoriste plaisante-il. Mais j'ai vite compris que ça n'irait pas. Puis j'ai voulu devenir guitariste comme Jimmy Hendrix mais à force de l'imiter, j'ai fini par avoir une arthrose des cervicales!" (sourires)
Et pourtant avec lui: "ça continue encore et encore et ce n'est que le début d'accord d'accord". A 60 ans, Francis Cabrel a fait voyager ses fans belges dans leur adolescence. Suffit de voir comment Petite Marie fait toujours un effet boeuf aux spectateurs. Son accent typique du sud ouest et sa voix y sont pour beaucoup. Comme ce concert où on se croyait dans son salon. Avec lui, "c'est écrit." Est ce que son monde est sérieux? Au vu du public souvent debout ou ému, oui. "Merci et grosse bise à vous tous" Avant d'être décoré, par un Didier Reynders hué par la foule, Officier de l'Ordre de la couronne. "Je suis trop ému" dit-il entouré de ses proches.
Bref, pour la Belgique, le poète Francis Cabrel, c'est: "je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai"
