Appartements de trois chambres et plus: une bonne alternative à la maison?
des investisseurs,
les appartements
de trois chambres
et plus trouvent
néanmoins leur clientèle sans trop de difficulté. A offre équivalente,
ils restent bien plus
coûteux qu’une maison et attirent donc un public particulier…
Si les appartements de trois chambres restent généralement plus longtemps sur le marché, c’est aussi parce qu’ils intéressent moins les investisseurs. Vu leur prix élevé, ils offrent en effet une rentabilité locative bien moins intéressante que les petites unités et, en cas de problème, la garantie locative de deux mois couvre rarement les dégâts engendrés. Comme les trois chambres sont peu courus par les investisseurs, on en retrouve moins en location qu’en vente…
Un mode de vie à part
Mais qui achète ces appartements qui, à superficie égale, se vendent bien plus cher qu’une maison ? Lesly John Gentric, dont l’agence est située dans le quartier Montgomery, a « essentiellement affaire à une clientèle d’expatriés, car les prix sont très élevés ». Il remarque en parallèle que « la plupart des Belges préfèrent se tourner vers les maisons dont le budget est plus intéressant, même si certains restent attachés au mode de vie en appartement ».
Lorsque la superficie n’entre plus en jeu dans la comparaison, les appartements sont souvent préférés aux maisons pour leur agencement de plain-pied, pour leur aspect plus sécuritaire, leur implantation dans le cœur urbain ou encore pour les facilités qu’offre la copropriété au niveau de l’entretien. La maison possède également ses avantages (le jardin, moins de nuisances sonores, pas de problèmes avec la vie en communauté…), mais finalement le choix vers l’un ou l’autre se fait davantage en fonction du mode de vie que l’on préfère ! A noter toutefois que l’on ne vit pas de la même manière dans un appartement trois chambres neuf, que dans un bien similaire construit entre les années 1930 et 1950… Comme le veut la tendance générale, les superficies des habitations se réduisent. Lesly John Gentric remarque ainsi qu’« auparavant, les appartements de trois chambres faisaient facilement 160 mètres carrés, alors qu’aujourd’hui on tourne aux environs de 130 mètres carrés, avec une grande chambre, une moyenne et une toute petite ».
Le gérant de Macnash Est remarque que « l’on rogne aussi de l’espace sur les livings, qui parfois correspondent plutôt à un appartement de deux chambres que de trois chambres ». Cette réduction de l’espace semble cependant inévitable… « On a eu l’habitude en Belgique d’avoir un parc immobilier assez confortable au niveau des superficies, mais comme il y a moins de place, il faut réduire et se calquer petit à petit sur ce qui se fait déjà à l’étranger depuis de nombreuses années », conclut Lesly John Gentric.