Le bêtisier du tribunal correctionnel
Quelques phrases firent sourire lors des audiences du tribunal correctionnel.
- Publié le 23-07-2014 à 20h33
- Mis à jour le 23-07-2014 à 00h03
Quelques phrases firent sourire lors des audiences du tribunal correctionnel Tout au long de l’année judiciaire qui vient de s’écouler, la salle d’audience du tribunal correctionnel de Tournai en a vu défiler des prévenus devant répondre de leurs méfaits. Lors de l’instruction d’audience, où le président du tribunal pose différentes questions au prévenu, il arrive d’en entendre de biens bonnes ! Voici quelques exemples.
"Mon domicile ? Cela varie. Parfois c’est Tournai, parfois c’est Bruges. Cela dépend dans quelle prison je me trouve !". (Un prévenu habitué, le 16/12).
"C’est normal si ma sœur et moi n’avons pas la même orthographe pour notre nom de famille. Moi je suis né à Tournai, donc mon nom se termine par la lettre z. Ma sœur, elle, est née à Péruwelz, donc son nom se termine par la lettre s". (Déclaration qui avait provoqué l’hilarité du président du tribunal le 14/10).
"Quand je l’ai vu au lit avec ma femme, j’ai vu rouge et je lui ai porté des coups. Je me suis calmé et me suis dit : "Danny ce n’est pas bien ce que tu fais". C’est vrai ce n’est pas bien mais qu’est ce que ça fait du bien Madame la Juge". Sacré Danny ! (Un prévenu lors d’un monologue le 29/10).
"Vous auriez au moins pu tondre la pelouse !". (La présidente du tribunal à un prévenu qui avait volé le tracteur-tondeuse de son médecin, le 05/11).
"Oui, j’ai bien été arrêté en possession d’une arme à feu. Mais je venais d’arriver en Belgique et je ne connaissais pas la législation en la matière". (Un prévenu français apparemment dépaysé, le 10/02).
"Je n’ai jamais voulu mettre le feu à cette voiture. En fait, je m’y étais réfugié à l’intérieur car j’avais froid et, pour me réchauffer, j’avais mis le feu à une serviette". (Pas de fumée sans feu pour ce prévenu qui se défendait seul, le 15/10).
"C’est vrai que je suis violent quand j’ai bu, c’est pour cela que j’ai arrêté. Mais cette fois-là, je venais de faire la connaissance d’une femme dans une réunion d’alcoolique anonyme, j’ai voulu fêter ça. Je n’aurais pas dû". Santé ! (Un prévenu qui comparaissait pour avoir porté des coups sur une femme qu’il venait de rencontrer, le 14/10).
"Vous savez, j’essaie de comprendre mon client. Moi-même qui ai l’habitude de me battre chaque week-end… En fait non, c’est plutôt l’inverse". (Un avocat que le tribunal a pris pour Rocky, le temps d’un instant, le 22/04).
"Ce n’est pas que je ne veux pas faire de peine de travail mais je n’aurais pas le temps de l’accomplir ! Je passe déjà mon temps à faire des petits boulots au noir !". (Le prévenu, champion du monde, qui n’a dû tout comprendre au système, le 29/10).
"En pénétrant dans cette maison, je pensais que plus personne n’y habitait. C’est pour cela que j’ai emporté tous ces objets". (Un prévenu gentil ou naïf, c’est au choix, le 26/05).
"Il ne faut pas me punir trop fort. J’ai appris de mes erreurs et je deviens mature. J’ai 20 ans et je vais bientôt en avoir 21. Parce qu’après 20, c’est 21 pas 19 !". (Un prévenu qui sait compter, le 28/01).