Imbibé, désinhibé, nature, quoi!

Les Belges de Von Durden reviennent avec un troisième album. Et dire que certains les donnaient pour morts !

Temps de lecture: 3 min

Après Death discotheque en 2008 et Dandy animals en 2011, voilà III, le disque du retour, produit par l’étonnante Christine Verschorren (dEUS, Das Pop, Ghinzu, Hollywood Porn Stars…). Le trio de base, soit Elliott (chant), Kevin (guitare) et Nicolas (batterie), s’est étoffé de Fabrice (basse) et Gladys (claviers). Revenu du diable vauvert, Von Durden ?

C’est quoi la petite histoire de ce disque ?

Nicolas C’est notre troisième album. Nous avons pris un petit peu de temps pour le faire. C’est vrai que les deux premiers ont été relativement vite enchaînés, après tout ce qui s’est passé à la suite de « Dance to the music ». Ici nous avons plus pris notre temps, nous avons enregistré de manière différente, avec une énergie différente. Nous avons laissé ce travail entre les mains de quelqu’un d’autre… C’est en cela qu’il nous est particulier. Et c’est l’album le plus sincère que nous ayons fait. Avec… pas du tout de compromis !

Quelque chose à ajouter ?

Kevin En tout cas, c’est un disque qui nous est super proche. Et dont nous sommes vraiment fiers parce qu’il témoigne très fort de ce que nous sommes, et de ce que nous avons été pendant ces semaines d’enregistrement. C’est vraiment super personnel, ce qui nous ressemble le plus, clairement. Ce côté live, brut, qui est peut-être ce que nous avons toujours voulu faire et que nous avons enfin réussi à faire à 100 %.

Ce qui nous ramène aux compromis évoqués par Nicolas ? Pourquoi n’y étiez-vous jamais arrivés auparavant ?

Nicolas Avec le premier album, nous avons eu la chance, sans le faire exprès, de sortir un single qui a beaucoup tourné (NDLR : « Dance to the music », donc, extrait de « Death discotheque »). A partir de là, tout s’est enchaîné, nous avons réfléchi en termes de promo et de radio, à la manière de continuer sur ce truc qui était très gros pour nous dès le départ. Alors que pour cet album-ci, nous avons laissé tomber tous les compromis. Après le deuxième, nous avons par exemple entendu que certains nous disaient morts. Parce que pour ce disque-là, les choses s’étaient un peu moins bien passées. Du temps s’est écoulé, nous nous sommes même fait un peu oublier, et là, du coup, nous revenons de rien, sans rien avoir à prouver.

Quand on remonte à l’époque de « Dance to the music », on se retrouve dans une de ces vagues de « sacrés Belges »…

A laquelle on vous a rattachés ?

Kevin Nous avons beaucoup tourné avec les Hollywood Porn Stars et d’autres, à l’époque. Nous étions peut-être un peu rentrés dans ce machin-là, mais c’est peut-être aussi quelque part de notre faute si ensuite, ça n’a pas marché aussi bien.

Nicolas Nous avons tourné parce que ça fonctionnait en live, pas vraiment grâce à la promo faite sur le deuxième album…

Kevin C’est vrai. Donc aux yeux de beaucoup de monde, nous avions un peu disparu… Nous nous sommes demandé ce que nous allions faire. Et nous nous sommes dit que nous allions d’abord faire ce qui nous plaisait, à nous ! Et que si nous sortons un disque dont nous sommes fiers, c’est vraiment le principal, plutôt que d’essayer de faire un truc qui va passer sur les radios. C’est-à-dire : faisons les morceaux tels que nous les aimons, et s’ils passent, tant mieux. S’ils ne passent pas, nous aurons au moins ce disque dont nous sommes, oui, super fiers !

Avec une pochette bien particulière…

Kevin Ben, c’est moi…

Les autres Dans un autre état ! C’est sa version imbibée…

Kevin C’est parti d’une blague que nous trouvions tous tellement drôle que… Voilà !

En concert le 1er octobre au Botanique. Suite de l’interview à paraître sur Frontstage.

 

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