S'identifier S'abonner

L’étalement des études de médecine augmente le taux de réussite

Le taux de réussite pour la première année de médecine est passé de 30 à 38 % depuis qu’il est possible d’étaler la première année.

Photo Le Soir | lesoir

Chef du pôle Société

Par Eric Burgraff

Temps de lecture: 3 min

Les chiffres étaient attendus avec une réelle impatience par le milieu. Il faut se souvenir que depuis la rentrée 2012-2013, les études de médecine ont subi une profonde réforme. D’une part, elles ont été amputées d’une année (six ans au lieu de sept). D’autre part, la première année bénéficie d’un régime particulier : test indicatif non contraignant mais obligatoire avant d’entamer le cursus, moyens pédagogiques supplémentaires pour améliorer l’encadrement et mise en place d’un système d’étalement-réorientation.

Ce dernier point prend corps à l’issue de la session de janvier : les étudiants qui présentent une moyenne inférieure à 8/20 se voient proposer une réorientation vers une autre branche (avec possibilité de valoriser les cours réussis) ou un étalement de leur première année sur deux ans (ils ne paient pas de minerval à la rentrée suivante et ne sont pas considérés comme doubleurs, simplement on estime qu’ils ont besoin de 24 mois pour faire leurs preuves). Le système est identique mais facultatif pour les étudiants qui présentent un score entre 8 et 10/20 (le jury peut lui conseiller l’étalement mais il n’est pas obligé de suivre cette recommandation).

Un système bénéfique

Ces dispositions étant entrées en vigueur voici deux ans, on peut désormais les évaluer. Avec un enseignement principal : les différentes mesures impactent positivement le taux de réussite. Il passe à 38 % contre 30-33 % au terme de la première année dans le système précédent. En fait, sur les 1.209 étudiants qui viennent d’entamer leur seconde année de médecine, 564 l’ont réussie sur douze mois, 163 l’ont étalée en deux ans et 482 sont doubleurs.

Autre enseignement intéressant : dans l’ancien système, seuls 3 % des étudiants qui présentaient un 8/20 en janvier réussissaient finalement leur première année au terme des deux sessions, dans le nouveau système par contre ils sont 22 %, soit une hausse de 19 %. !

« Cette différence spectaculaire nous pousse à constater que pour beaucoup d’étudiants, ce système a été bénéfique, leur permettant probablement une adaptation plus « douce » à l’Université et aux diverses exigences qu’elles constituent (méthode de travail, travail régulier, prise de notes, etc.) », dit Émeline Lezier, pour le Comité interuniversitaire des étudiants en Médecine (CIUM).

Reste toutefois à confirmer la tendance sur le long terme. Par ailleurs, pour tous ces étudiants une question reste ouverte : quelles mesures prendra l’État fédéral pour faciliter l’accès à la profession via l’attribution des fameux numéros Inami, donc pour réduire les effets du numerus clausus ?

Ci-dessous, le Decret médecine expliqué par le Comité Inter-Universitaire des étudiants en Médecine

 

Le fil info

La Une Tous

Voir tout le Fil info

Le meilleur de l’actu

Inscrivez-vous aux newsletters

Je m'inscris

À la Une

Retour en haut du site Opinions Politique Société Monde Économie Sports Culture MAD Planète Santé Repensons notre quotidien Podcasts Vidéos So Soir Soirmag Geeko Belgium iPhone Be-Crypto References Archives Bourses Trafic Météo Programmes télé BonSoir Nous contacter Cinenews Out.be RSS Les jeux du Soir La boutique SoSoir La boutique SoSoir Petites annonces Annonces immobilières Gocar Bons plans Comparateur Guide d'achat Codes promos Belgique Faire-part et cartes de vœux Photobook Les Œuvres du Soir Toutes nos archives Gérer les cookies Rossel Rossel Advertising L'Echo SudInfo Metro Kotplanet.be Grenz Echo La Voix du Nord Vlan Rendez-vous En mémoire Sillon belge App Store Optimization Immovlan Nos partenaires de LéNA > Le Figaro > El Pais > Die Welt > La Repubblica > Tribune de Genève > Tages-Anzeiger > Gazeta Wyborcza CIM