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«Atomic Blonde»: qu’importe tant que la musique est bonne!

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Critique - Temps de lecture: 3 min

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Atomic Blonde (David Leitch)

Un film qui se déroule dans le Berlin des années 80 et commence sur du New Order peut-il foncièrement être mauvais ? Evidemment, non ! Atomic Blonde est un film pop, hyper rythmé et très coloré. On ajoutera féministe. Derrière l’intrigue typique du film noir, c’est le portrait d’une ville qui n’existe plus, aujourd’hui seulement fantasmée, qui est tracé ici au stick fluo : le Berlin des années 80, avec sa musique de l’époque – la synth pop d’avant la techno, omniprésente, dans chaque séquence. Au risque de faire du film un enchaînement de clips musicaux comme sur MTV ? Certes, mais qu’importe tant que la musique est bonne ! Et que l’intrigue tient en haleine.

Une femme douce (Sergey Loznitsa)

Filmant en plans-séquences avec une maîtrise hors pair, Sergei Loznitsa poursuit son portrait de la Russie dans ce qu’elle a d’éternelle et de totalement corrompue. Il met en scène les excès en tous genres, les hypocrisies, le cynisme, la folie, les absurdités administratives, les sentiments exacerbés et la violence.

Wolf and sheep (Shahrbanoo Sadat)

La jeune réalisatrice Shahrbanoo Sadat aborde son sujet avec une touchante simplicité, laissant parler les personnages, les paysages, les événements. Sur une trame fictionnelle à peine visible, le film fait plus œuvre de témoignage, renforcé par le jeu très authentique des enfants. Du vol de pommes de terre aux crottins à faire sécher pour le feu, la dimension documentaire du film nous emmène loin des clichés. La fable fait écho à un monde fragilisé par l’appel de la ville mais aussi l’exil forcé par l’avancée redoutée des talibans. Seule l’approche onirique mettant en scène rêve et légende de la fée verte et du loup est moins convaincante.

La tour sombre (Nikolaj Arcel)

La mission de résumer 8 tomes contenant des centaines de pages en 1h30 était évidemment périlleuse. Si les fans de Stephen King seront sans doute déçus par certains raccourcis choisis par Nikolaj Arcel, le réalisateur réussit en partie sa mission et livre un bon divertissement assez captivant. L’atmosphère qu’il installe dès les premières minutes est pleine de suspense.

The day will come (Jesper W. Nielsen)

Ce film dur et sombre est porté par un formidable casting. Tant dans les premiers rôles que dans les rôles secondaires. Un récit glauque et effrayant.

Elvis & Nixon (Liza Johnson)

C’est le ton de l’humour qu’a choisi la réalisatrice pour parler de cet épisode loufoque de l’Histoire américaine. Heure par heure, on suit les rebondissements trépidants de cette journée particulière et on se laisse prendre complètement par l’histoire. S’ils ne sont physiquement pas les portraits crachés de Richard Nixon et d’Elvis Presley, Kevin Spacey et Michael Shannon se fondent complètement dans leurs personnages et plantent très vite le décor. Satirique et drôle, Elvis & Nixon est une jolie réussite. On aurait juste peut-être aimé une BO avec quelques titres phares du King. Quoique...

Everything, everything (Stella Meghie)

Teenmovie par excellence, Everything, everything est un film très fleur bleue et pas forcément original. La trame de fond reste pour le moins creuse et semée de quelques incohérences. La thématique de base était pourtant intéressante. Dommage qu’elle soit devenue « chou à la crème ». Et que la fin soit pour le moins prévisible.

Rattrapage (Tristan Séguéla)

 

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