Les bons conseils pour réussir votre audition à The Voice
Quelques trucs et astuces de la productrice du télécrochet de la RTBF au casting bien différent de The Voice France.
- Publié le 09-02-2016 à 06h55
- Mis à jour le 09-02-2016 à 06h56
Quelques trucs et astuces de la productrice du télécrochet de la RTBF au casting bien différent de The Voice France. Est-ce qu’il n’y a que le talent qui compte ? Ou une petite part de chance et une grande de préparation transformeraient un coup d’essai en un coup de maître ? Comment prépare-t-on (bien) son audition (blind) à The Voice ? Peut-on être assuré de passer la première, voire la 2e étape ? Leslie Cable, la productrice du télécrochet de la RTBF, lève un coin du voile sur ce qui précède l’accès à la gloire.
Etape 1
"On voit une première fois les candidats potentiels lors d’une petite audition. Nous sommes 5 ou 6, et on leur demande de venir avec 2 ou 3 chansons. Ils nous en chantent une, accompagnés au synthé, pendant environ 1 minute 30 et, au cas où, on leur en demande une autre."
Etape 2
Les candidats les plus intéressants sont ensuite rappelés par la production de The Voice Belgique afin de participer à un premier workshop. "On leur demande d’y venir avec 3 chansons de leur choix. En compagnie du groupe et du coach vocal, on les aide à choisir la chanson parmi les 3 qu’ils présenteront en télé aux blinds. On essaie de voir la chanson qui leur convient le mieux, en fonction de leur timbre, de leur style de voix…" Des conseils bienvenus, mais qui ne sont pas toujours suivis. "Oui, c’est déjà arrivé que des candidats n’écoutent pas nos conseils et se présentent aux blinds avec une chanson qui ne leur va pas. C’est leur choix. On ne leur impose rien. On préfère qu’ils échouent aux blinds avec une chanson qu’ils auront vraiment choisie, plutôt qu’ils échouent avec une chanson qu’on leur impose." Et c’est là l’une des grandes différences avec The Voice France (sur TF1) : c’est la production qui a là le dernier mot sur les chansons qui seront interprétées sur le plateau.
La préparation au blind
Une fois la chanson choisie, le candidat signe un contrat de participation à l’émission… et avec la maison de disque Universal (qui a la priorité pour prendre sous son aile un talent qui n’irait pas plus loin dans le jeu). "Pour le blind, le candidat ne passe pas chez un styliste. Mais il a droit à deux fois 45 minutes de répétition sur la scène, avec le coach vocal, une fois sans et une fois avec les caméras. Il est donc dans des conditions optimales pour passer son blind."
Ce qui fait la différence
La productrice du télécrochet belge livre quelques-uns des critères qui peuvent faire la différence avant de fouler la scène de The Voice Belgique. "Lors de ces auditions, ce n’est pas le charisme qui joue, mais le travail. On reconnaît tout de suite ceux qui ont travaillé leur chanson, qui ont de la volonté de ceux qui sont juste là pour passer à la télé. De belles voix, il y en a. Mais tout ce que tu ajoutes autour fait la différence ! Par exemple, venir avec sa guitare, c’est un plus parce qu’on découvre un autre univers. Et puis, et ça, c’est contenu dans la charte, il faut que le candidat propose une chanson connue. Mais ça ne sert à rien d’essayer d’être original dans le choix de la chanson… C’est plus le timbre de voix et l’originalité vocale qui fera la différence." Et si tout le monde proposait la même chanson pour les blinds ? "C’est impossible, nous répond Leslie Cable. Car une même chanson ne passera qu’une fois lors des blinds en télé." A la production aussi de gérer cet aspect-là…Ch.V.