Nina Derwael, championne d'Europe en gymnastique : "Il n’y a pas de sacrifice"
- Publié le 25-04-2017 à 12h04
- Mis à jour le 25-04-2017 à 12h07
A 17 ans, Nina Derwael est devenue la première Belge à être sacrée championne d’Europe.Vendredi dernier, Nina Derwael prenait la première place en finale aux barres asymétriques aux championnats d’Europe de gymnastique artistique, en Roumanie. Alors qu’on la savait capable, encore fallait-il gérer la pression… C’est finalement devant sa famille que la gymnaste de 17 ans a porté les couleurs de la Belgique sur la première marche du podium.
Votre famille était présente devant votre exploit. Comment avez-vous géré ce paramètre ?
J’étais très contente et très fière. Mes parents et mes grands-parents étaient présents et quand ils ont vu que j’étais championne, ils étaient très heureux. C’était incroyable !
Revenons dans le temps. Depuis quand faites-vous de la gymnastique ?
J’ai commencé à deux ans et demi, trois ans donc cela fait 14 ans. Mais je suis allée à Gand quand j’avais 11 ans. En Belgique, on a un système où des clubs nous préparent pour la gym de haut niveau et après on fait des tests et les entraîneurs de Gand font des sélections.
Vous ne vivez donc pas avec vos parents…
Je suis à Gand la semaine et je rentre le week-end dans ma famille. C’est quelque chose d’important pour moi car ce n’est pas toujours facile d’être toute la semaine loin de ses parents… Heureusement, il y a mes copines à la gym qui sont là. Parfois, c’est elles qui me donnent l’envie d’aller à l’entraînement. Elles me font rire; on s’entend très bien. Ce sont vraiment des amies. C’est pour elles que j’ai visé ce podium.
Vous avez une excellente série aux barres, comptez-vous encore la compliquer ?
Oui, on peut encore rajouter des difficultés. Il faudra s’entraîner pour y arriver.
Avez-vous le sentiment d’avoir consenti à de gros sacrifices ?
Je ne le vois pas vraiment comme ça. On est là, toutes ensemble. On s’entraide, on se motive quand c’est plus dur mais il n’y a pas de sacrifice. Je me suis habituée à cette vie (rires).
Quels sont vos prochains objectifs ?
Il y a les championnats du monde début octobre. J’espère pouvoir me qualifier pour les finales aux barres et au concours général. Un podium pour le concours général, c’est encore un peu tôt.