Accueil

«Le dernier vice-roi des Indes»: un film passionnant et nécessaire

Nos critiques des sorties cinéma et les bandes annonces.

Temps de lecture: 3 min

Le dernier vice-roi des Indes (Gurinder Chadha)

Récit historique et sensible, Viceroy’s house ( Le Dernier Vice-roi des Indes , dans la version française) met en relief un épisode douloureux et complexe de l’histoire de l’Inde et du Pakistan. Descendante directe de cette histoire complexe, Gurinder Chadha parvient à rendre le récit touchant et à lui apporter un vrai côté humain, tout en ayant une vraie dimension pédagogique. Viceroy’s House reste définitivement un film passionnant et nécessaire.

La planète des singes : Suprématie (Matt Reeves)

L’idée est ici de mêler la saga au film de guerre. Lequel ? Plusieurs, en vérité. Et c’est là qu’un coup de gueule s’impose. Parce que War for the Planet of the Apes pourrait être un bon film s’il n’était pas la resucée de quelques glorieux aînés, un patchwork de références entassées tel un puzzle pour former un tout. Voici donc un gros blockbuster se voulant « auteurisant » qui en rappelle beaucoup d’autres, mais qui manque péniblement de personnalité. Du facteur humain, en somme.

Song to song (Terrence Malick)

Dans cette quête d’amour et cette quête de soi sur fond de nature souvent implosive, Terrence Malick développe des approches magnifiquement intimes et philosophiques comme il sait le faire. Si le film n’est pas aussi transcendant que The Tree of life , on reste fasciné par la manière dont Malick construit et déconstruit son récit et met en scène cette histoire d’amour à la fois simple et torturée dans une dimension à la fois intime et philosophique. Les adeptes du maître apprécieront.

Una (Benedict Andrews)

Una est le genre de drame psychologique qui pousse le spectateur dans ses retranchements. Dès les premières minutes, une atmosphère intense et déconcertante s’installe. Une sorte de huis clos étrange et dérangeant se construit ensuite.

Mission Pays Basque (Ludovic Bernard)

Dix ans après Bienvenue chez les Ch’tis , revoici la France des régions, ses préjugés territoriaux et ses saveurs du terroir mis bien en avant dans une comédie romantique qui, ma foi, si elle n’invente rien, se laisse regarder le sourire jamais loin, les yeux bien ouverts. Alors voilà, Mission Pays Basque n’est pas un grand film avec un grand G, mais il donne en tout cas envie d’aller visiter le Pays Basque. Etait-ce là son ambition ?

Cinéma mon amour (Alexandru Belc)

L’ambition de Victor est simple et touchante : montrer le plus de films possibles à ses concitoyens, partager sa passion du 7e Art, cette ouverture sur le monde des rêves ainsi que sur le monde réel. Le film pose aussi la question de la place de l’art et de la culture dans l’après-communisme en Roumanie, pays frère au sein de l’Union européenne en proie à une crise politique majeure depuis plusieurs années déjà, sans que personne de ce côté du rideau de fer – qui est pourtant tombé il y a un moment – semble s’en inquiéter, ni même s’y intéresser. Un petit film documentaire pas si petit que cela, en fin de compte.

 

Le fil info

La Une Tous

Voir tout le Fil info

2 Commentaires

Aussi en

Voir plus d'articles

Sélectionné pour vous

Le meilleur de l’actu

Inscrivez-vous aux newsletters

Je m'inscris

À la Une