La Fédération de l’industrie alimentaire s’oppose à une taxe sur la malbouffe
Selon l’étude de l’université de Gand, une taxe de 10 % sur les collations grasses et les boissons sucrées permettrait un gain en matière de soins de santé de 2,2 milliards d’euros en 20 ans. Elle soulagerait également les caisses de la Sécu en diminuant le poids des maladies cardiaques et du diabète, dont le lien avec l’obésité est établi. « L’introduction d’une “taxe graisses et sucres” est susceptible d’être purement une expérience fiscale sans que celle-ci contribue efficacement à la santé publique », explique Fevia, qui cite l’exemple du Danemark où une taxe sur la graisse a été rapidement enterrée
Par ailleurs la Fédération estime que la taxe risque de menacer la compétitivité des entreprises alimentaires belges car l’augmentation du prix de certains produits pousse les consommateurs à acheter des variantes moins chères ou à s’approvisionner dans les pays frontaliers.