Le GP du Japon arrêté après 46 tours, un pilote évacué en ambulance

Le Grand Prix du Japon de Formule 1, disputé intégralement sur piste mouillée, s'est terminé par une nouvelle victoire de Lewis Hamilton (Mercedes), la huitième cette saison, mais avec un pilote à l'hôpital, le Français Jules Bianchi (Marussia).

AFP et rédaction en ligne
Le GP du Japon arrêté après 46 tours, un pilote évacué en ambulance
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Le Grand Prix du Japon de Formule 1, disputé intégralement sur piste mouillée, s'est terminé par une nouvelle victoire de Lewis Hamilton (Mercedes), la huitième cette saison, mais avec un pilote à l'hôpital, le Français Jules Bianchi (Marussia).

Bianchi a été évacué en ambulance, inconscient, dès la fin de la course, définitivement arrêtée au 46e des 53 tours prévus. Aucune précision sur son état, en dehors de sa perte de connaissance, n'a pu être obtenue depuis auprès de la direction de course. Selon des images diffusées sur internet, Bianchi aurait percuté une grue amenée sur place pour dépanner la voiture de Sutil (Sauber).

C'est la huitième victoire d'Hamilton cette saison, contre quatre seulement pour Rosberg, et donc la douzième pour Mercedes en quinze manches en 2014. Le podium a été complété par le quadruple champion du monde en titre, Sebastian Vettel (Red Bull), qui avait annoncé samedi son départ fin 2014, probablement pour Ferrari.

Jusqu'à la double sortie de piste d'Adrian Sutil (Sauber), au 43e tour, puis de Bianchi dont la Marussia aurait percuté l'engin de levage qui évacuait la Sauber, la course a été superbe, marquée par de nombreux duels sur une piste très piégeuse.

Comme 46 des 53 tours prévus ont été bouclés, la totalité des points seront distribués et Hamilton creuse l'écart en tête du championnat du monde. Grâce à cette troisième victoire consécutive, après Monza et Singapour, il compte désormais dix points d'avance sur son coéquipier Nico Rosberg, parti en pole position mais arrivé deuxième, après avoir été doublé par Hamilton peu après la mi-course.

La course avait débuté au ralenti, derrière la voiture de sécurité, puis été interrompue une première fois au bout de deux tours, la piste étant trop glissante et donc dangereuse, même au ralenti.

Les 22 monoplaces sont reparties des stands, quelques minutes plus tard, et le véritable départ a été donné au début du dixième tour, quand la voiture de sécurité s'est effacée, laissant les pilotes s'affronter à la régulière en utilisant, à tour de rôle, des pneus pluie et des pneus intermédiaire.


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