C’est vous qui le dites: «Donald Trump, les zigzags d’un amateur»
Ce mardi soir, Trump estimait qu’il y avait eu des torts « des deux côtés » à Charlottesville. Vous avez été nombreux à réagir.
Les réactions se sont multipliées après les nouvelles déclarations du président américain Donald Trump attribuant la responsabilité des violences de Charlottesville aussi bien aux militants d’extrême droite qu’aux contre-manifestants.
Drapeau sécessionniste
Il faut surtout ne pas oublier la raison d’existence de ces monuments dédiés aux confédérés. La plupart de ces statues ont été érigées bien après la fin de la guerre. Le motif ayant poussé à leur installation est bien plus proche du symbole raciste qu’elles représentent que de la simple commémoration d’une personne de mérite que l’on y lie habituellement.
Le message transmis par ces œuvres est « les noirs ne sont pas les bienvenus ici ». Une sorte de drapeau sécessionniste planté aux yeux de tous.
Par ailleurs, rien que l’existence de groupes tels que le KKK ou les néonazis est une agression envers les fondements d’une société respectueuse des valeurs humaines telle que les USA.
Quentin Segers
Un devoir de discrétion
Rien ne justifie la persistance de Donald Trump. Il ne lui aurait rien coûté, que du contraire, de condamner ces événements pour ce qu’ils sont.
Il devrait savoir qu’il a choisi une carrière où l’on ne peut plus se permettre certains propos, objectifs ou non. Ainsi, c’est le travail du système judiciaire, et non de la Présidence, d’observer froidement le déroulé des événements, et de trancher au niveau des responsabilités d’ordre juridique.
Et c’est le privilège des gens ordinaires de discutailler de leurs positions personnelles tant qu’ils respectent la loi.
Ajax Telamonos
Les zigzags d’un amateur
Trump n’a ni raison ni tort. Avançant à l’à-peu-près, un coup à droite, un coup à gauche, essayant de contenter les chèvres et les choux.
Recommençant 4 fois son communiqué. Écoutant ses conseillers ou tweetant de sa propre initiative. Bousculant tous les codes, comme un chien dans un magasin de porcelaine ou un éléphant dans un jeu de quilles et se mettant à dos un solide pourcentage d’Américains et beaucoup de pays dans le monde. Ces zigzags permanents révèlent son amateurisme. M. Trump est l’empereur des amateurs pas éclairés.
Mitchi Marchal
Le plus inconsistant des hommes
Les Américains semblent seulement découvrir la « nature » de leur président, qui ne s’en est jamais caché. Notamment en ayant comme ami et proche conseiller un S. Bannon (disciple entre autres de Charles Maurras). C’est particulièrement pathétique de la part des Républicains…
Mais même en écartant le débat de fond sur le nazisme ou racisme ou droite extrême, on constate que ce président paraît le plus inconsistant des hommes. Incapable de résister aux pressions, il dit un jour blanc et l’autre noir avant de revenir en arrière. La cohérence que l’on attend de tout responsable au niveau le plus bas de la hiérarchie sociale (entrepreneur, directeur d’école, chef des travaux du village…) semble totalement absente chez le gars qui occupe un des postes politiques considérés comme les plus hauts et capitaux de la planète. Qu’ajouter si ce n’est qu’il n’y a pas que les Américains qui ont matière à s’inquiéter profondément ?
Zarb Balaen
L’establishment avant tout
Trump était le candidat de la droite blanche et conservatrice. Une grande partie de son succès est due à sa position anti-establishment (démocrate et républicain) qui domine aux USA depuis des années. Donc, il n’y a aucune surprise à avoir.
Sauf, que cet « establishment » (démocrate comme républicain) mène une guerre sans merci contre Trump, qui n’a rien à voir avec sa personne, mais simplement pour garantir la survie de cet establishment… même si cela peut entraîner les USA dans le chaos.
Jean Dockx
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagirPostez le premier commentaire