Le bourgmestre de Rochefort victime de coups

Le dossier a été reporté. Le maïeur et une autre victime seraient en incapacité permanente.

S.M
Le bourgmestre de Rochefort victime de coups
©D.R.

Le dossier a été reporté. Le maïeur et une autre victime seraient en incapacité permanente.

Ce mardi, deux individus comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Dinant dans le cadre d’une procédure accélérée. Ils ont cogné, en octobre 2014 et en janvier 2015, deux personnes, dont le bourgmestre de Rochefort, François Bellot. Malgré les coups reçus, ce dernier ne s’est pas dégonflé et a logiquement décidé de déposer plainte.

Peut-être que que cela fera bouger les choses car il existe bien d’autres victimes qui n’ont jamais osé déposer plainte à leur encontre”, nous signalait-on à la sortie de la salle d’audience. Les voila donc poursuivis pour coups et blessures avec incapacité temporaire.

Le dossier a toutefois été reporté pour permettre la réalisation d’une expertise de qualification, les deux victimes conserveraient encore aujourd’hui des séquelles.

Concrètement, qu’est-il arrivé au maïeur rochefortois ? “En janvier dernier, vers 17h30, alors qu’il circulait avec son épouse, François Bellot a croisé le véhicule occupé par les deux prévenus sur une route enneigée. Ils circulaient à moitié sur la bande de gauche. Malgré des appels de phare, le bourgmestre a dû faire un écart. Les prévenus ont ensuite fait demi-tour pour en découdre. François Bellot a reçu un coup de boule puis a été frappé avec une barre de fer”, commente son avocat, Me Remy. “Ma cloison nasale a complètement bougé, je ne respire plus correctement”, a précisé l’intéressé.

Cette agression, visiblement gratuite, a également été vécue par la seconde partie civile quelques mois plus tôt. “C’était dans un chemin de campagne, à la sortie d’un virage. Le véhicule des prévenus était à l’arrêt, le conducteur a calé plusieurs fois, mais je suis resté derrière eux. Et, à un moment, ils sont sortis. Ils m’ont demandé si je cherchais les ennuis et puis m’ont frappé”.

Les auteurs des faits auront la possibilité de s’expliquer face au tribunal d’ici quelques semaines.

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