Grève à l'Union belge: "L'Union belge a opté pour la clarté"
"Nous avons obtenu un sursis. Nous devons toutefois attendre la réunion du conseil d'administration. Je ne peux pas prédire ce qui en ressortira", a indiqué Dirk De Vos, de l'ACV Sporta.
- Publié le 31-10-2014 à 13h39
- Mis à jour le 31-10-2014 à 18h53
Le mouvement de grève spontané, entamé vendredi par le personnel de l'Union belge de football (URBSFA), a été suspendu. Les représentants syndicaux ont rencontré le CEO Steven Martens dans l'après-midi. Celui-ci fera part des préoccupations des travailleurs au conseil d'administration et rencontrera à nouveau les syndicats lundi. "Nous avons demandé si le nombre de licenciements pouvait être réduit, et si des primes ou d'autres compensations pouvaient être mises en place pour les travailleurs licenciés. Nous avons également demandé des engagements concernant la sécurité de l'emploi des personnes qui restent en place", a détaillé Francis Stevens, de l'aile flamande du syndicat socialiste des employés (BBTK). "M. Martens a entendu les plaintes du personnel et en fera part au conseil."
"Nous avons obtenu un sursis. Nous devons toutefois attendre la réunion du conseil d'administration. Je ne peux pas prédire ce qui en ressortira", a indiqué Dirk De Vos, de l'ACV Sporta.
Le personnel a été particulièrement sensible à la manière dont les licenciements se sont déroulés. "L'Union belge de football a procédé aux licenciements de manière brutale. Un licenciement sec pour des personnes âgées de 58 ans, et travaillant depuis 38 ans à l'URBSFA, c'est dur", a commenté M. Stevens. "Ils n'ont même pas pris la peine de vérifier si ces travailleurs ne pouvaient pas être pris en compte pour une retraite anticipée", a-t-il ajouté.
"L'Union belge a opté pour la clarté"
Une nouvelle réunion entre les syndicats et les membres du conseil d'entreprise aura lieu lundi, a confirmé vendredi soir Pierre Cornez, le porte-parole de l'Union belge de football (URBSFA). Celui-ci estime que les licenciements n'ont pas eu lieu de "manière inhumaine", contrairement à ce qu'ont affirmé certains représentants du personnel. "L'Union belge a suivi les procédures légales et a surtout voulu être claire et transparente", a expliqué M. Cornez. "Cette clarté était importante pour toutes les personnes concernées, tant celles qui restent que celles qui ont été licenciées."