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    Taaldemocratie
    Taalkundig-culturele democratie kan slechts gerealiseerd worden door gebruik van een Gemeenschappelijke, Eenvoudige, Neutrale, Tweede (= G.E.N.T.) taal, zoals het Esperanto.
    30-05-2009
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Ne lui doit-on pas d'avoir donné avec la langue anglaise, ...

    Germain Pirlot schreef volgende reactie op een passage uitLa Libre Belgique(28 mai 2009) -Supplement: "Trois défis que seule l'Europe peut relever":


    Cher Monsieur Defraigne,

    Bien que je ne sois plus un "jeune citoyen européen", je viens de parcourir le supplément de "La Libre Belgique" consacré aux "Trois défis que seule l'Europe peut relever" (28 mai 2009).

    Un passage a particulièrement retenu mon attention : "... un vrai Européen doit s'inquiéter de l'éloignement dans lequel la Grande-Bretagne se cantonne vis-à-vis de l'UE ...Le Royaume-Uni est en effet un très grand pays qui a beaucoup apporté au monde par sa culture, ses institutions, son esprit d'entreprise - n'est-ce pas lui qui a jeté les bases du capitalisme industriel et de conquête - n'a-t-il pas été à la tête du plus vaste empire jamais établi dans le monde - et son sens inégalé de riches et précieuses traditions. Ne lui doit-on pas d'avoir donné avec la langue anglaise, une "lingua franca" au monde? ...".

    Ce qui m'inquiète, c'est précisément cet "impérialisme culturo-linguistique" que l'on nous impose de plus en plus dans l'Union Européenne, cette forme de "racisme culturo-linguistique", qui n'est pas à l'honneur de l'Europe, mais qui nous est de plus en plus imposé par l'Uncle Sam.

    En fait,le but inavoué, et inavouable, est surtout d'imposer le "tout-anglais" pour d'autres intérêts, comme l'a très bien explicité David Rothkopf, directeur généraldu Cabinet de consultants Kissinger Associates: "It is in the general interest of the United States to encourage the development of a world in which the fault lines separating nations are bridged by shared interests. And it is in the economic and political interests of the United States to ensure that if the world is moving toward a common language, it be English; that if the world is moving toward common telecommunications, safety, and quality standards, they be American; that if the world is becoming linked by television, radio, and music, the programming be American; and that if common values are being developed, they be values with which Americans are comfortable." ( "In praise of cultural imperialism ?" Foreign Policy,Summer 1997).

    Dans ces conditions, je pense que les possibilités de manoeuvres denos eurocrates sont très limitées, et leur position n'est pas toujours des plus confortables. D'une part, ils doivent encourager un multilinguisme (de façade), mais, d'autre part, ils se voientpresque forcésd'imposer un unilinguisme de facto et à le justifier aux yeux des Européens.

    Ne serait-pas là le quatrième défi que l'Europe devrait essayer de relever? Trouver une formule qui mette tous ses citoyens sur un pied d'égalité?

    Personnellement, cela ne me pose guère de problèmes lorsque cette forme de "racisme culturo-linguistique" se passe dans les milieux eurocrates, mais cela me gêne énormément lorsque ce sont les simples citoyens, les plébéiens européens, qui en sont lesvictimes ... alors qu'ils restent quand même les principaux financiers des instances européennes.

    Si, lors d'une épreuve sportive européenne, seuls les athlètes "native English speakers" avaient le droit deporter unetenue sportive, alors que les autres seraientcontraints de s'aligner vêtus de lourds vêtements et chaussés de sabots, tout le monde crierait au scandale, y compris nos eurocrates. C'est pourtant ce qui se passe sur le plan linguistique, mais très peu en prennent conscience; c'est devenu une triste et banale réalité, bien que ce soit une scandaleuse discrimination.

    Naguère, pourun certain Adolf et ses acolytes,les Ariens représentaient la race noble. De nos jours, pour un certain Sam et ses acolytes,lanouvelle race noble est constituée des "native English speakers".Les autres restent des "Untermenschen". Nil novi sub sole !

    Pourtant il existe d'autres alternatives. Ainsi je suis en contact quotidien avec des Européens allophones par le truchement d'une langue neutre, relativement facile à maitriser [de 10 à 12 fois plus facile que l'anglais]. C'est également dans cette "lingua franca" démocratique que se déroule actuellement à Herzberg am Harz (Allemagne, 28 mai - 3 juin 2009), le 8e congrès européen de l'EEU présidé par un diplomate irlandais, en poste auprès des instances européennesà Bruxelles. Commedes dizainesd'autres rencontres internationales de ce type, ce congrès européen, auquel participent quelque370 personnes de 28 pays se déroulesans le moindre euro dépensé pour l'interprétation ou la traduction, et ce dans le respect mutuel de la langue, de la culture, de la dignité de chacun, sans cette forme éhontée de "racisme culturo-linguistique" si chère à bien des europhiles.

    Veuillez agréer, Cher Monsieur Defraigne, l'expression de mes salutations distinguées.

    Germain Pirlot , enseignant hon.

    Ardennais européen, Untermensch linguistique

    Steenbakkersstraat 21, 8400 Oostende

    *************************************************************************************************

    Reactie van journalist P. Defraigne:

    Cher Monsieur,
    Merci pour votre long courriel tres reflechi et interpellant.Je suis d'accord avec le fait que la connaissance de l'anglais est discriminatoire. L'usage de l'anglais est le produit d'une domination de l'Amerique economique, technologique et militaire.Il est un fait , aussi respectable donc qu'un lord maire et a beaucoup d'egards tres avantageux (allez fairez des affaires en Chine!)
    .Ce qui est insupportable c'est que la langue anglaise sert aussi de vehicule au discours neoliberal de la Superclass que vous avez bien identifiee.J'ai ecrit jadis que l'Europe ne pouvait pas se penser en anglais.
    Detacher le langage conceptuel de la langue est tres difficile, car la langue n'est pas neutre.Je ne pense pas de la même facon lorsque je redige en anglais ou en francais.
    Comment faire alors ? Mais construire sa pensee dans sa langue propre et a partir de la, echanger des points de vue forcement differents et aboutir a une synthese...en s'appropriant l'anglais et en le subvertissant.
    Mais je n'ai que sympathie pour celles et ceux qui explorent d'autres voies.Ainsi jaillira la lumiere.
    Bien cordialement votre
    Pierre Defraigne

    ***********************************************************************

    Antwoord van Germain Pirlot:

    Cher Monsieur Defraigne,

    Je vous remercie pour votre aimable et rapide réaction,dont je partage les grandes lignes.

    Cependant, par exemple, je me demande si un "lord-maire" est toujours respectable!? Un titre pompeux n'est parfois qu'une façade d'apparat.

    Je ne conteste pas que, actuellement, l'anglaisse révèle souvent incontournable dans bien des cas, mais est-ce une raison pourne pas rechercher des solutions plus démocratiques, moins discriminatoires? D'ailleurs, comme vous le dites si judicieusement, "la lumière jaillira en explorant d'autres voies".

    C'est une de ces voies que j'ai explorée et que j'exploite quotidiennement avec des personnnes de tous les continents, de toutes les classes sociales, de tous les milieux culturels, religieux, politiques, philosophiques, entre autres avec des Chinois, dans un esprit de tolérance réciproque. L'esprit généré par cette langue est très bien exprimé par un Chinois, professeur d'anglais, dans une déclaration à un journal américain lors d'un séjour linguistique aux Etats-Unis : "When I speak Esperanto with an American Esperantist, we meet on a linguistically neutral basis, so we avoid the risk of butchering the other's native language. This prevents embarrassment and misunderstanding, and encourages a free and friendly exchange of ideas. When two persons shake hands, each extends his hand halfway, meeting in a neutral zone as a mutual gesture of friendship. So it is with Esperanto - a linguistic handshake" (Zhou Huanchang, "Esperanto - A Linguistic Handshake, Los Angeles Times", 2. Part II/ Saturday, March 10, 1984).

    Evidemment, une telle solution ne fait pas l'unanimité car, comme l'a souligné Claude Piron*,«L’étude des réactionspar la méthode de l’entretien clinique met en évidence toutes sortes de peurs sous-jacentes, parmi lesquellesla peur du risque, lapeur du contact direct, lapeur de la régression infantile, lapeur de la transparence, lapeur de la facilité perçue comme infériorité, lapeur de la perte d’une supériorité, lapeur de l’hétérogénéité, lapeur du nivellement et de la destruction» (Claude PIRON, «Un cas étonnant de masochisme social» in Action & Pensée, Revue de l’Institut international de psychanalyse Charles Baudouin, n°19, sept.91, pp. 51-79, ISSN 0001-7426).

    Toute la question semble être là : To be or not to be afraid !?!



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