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Nicolas Martin officiellement tête de liste à Mons

Les militants du PS local ont désigné leur candidat-bourgmestre pour octobre prochain. L’échevin était soutenu par Elio Di Rupo, qui devrait pousser la liste.

Journaliste au pôle Pouvoirs Temps de lecture: 3 min

Les militants socialistes de Mons étaient appelés aux urnes ce samedi matin pour désigner leur tête de liste en vue des élections communales du 14 octobre prochain. Un seul candidat se présentait : le député-échevin Nicolas Martin, qui a obtenu 90 % des 1.600 suffrages exprimés.

Pas de surprise évidemment : au début du mois de mars, Elio Di Rupo, bourgmestre depuis l’an 2000, avait annoncé qu’il renonçait à cette position de chef de file et qu’il demanderait au PS montois de lui réserver la quarante-cinquième et dernière place de la liste. Le Montois donnait ainsi la priorité à sa mission de président du parti alors que les campagnes et les scrutins vont se multiplier dans les prochains mois.

Elio Di Rupo adoubait aussi Nicolas Martin qui devenait du même coup le candidat bourgmestre des socialistes de Mons, sous réserve de l’aval de la base, qui s’est donc prononcée ce samedi. Depuis trois semaines, le premier échevin se montrait très discret, estimant que le vote des militants était un passage obligé avant de pouvoir s’exprimer comme nouveau chef de file local.

Fort de ce soutien, Nicolas Martin a donc accepté de répondre à des premières questions : « Je veux mener une campagne rassembleuse et tournée vers l’avenir. J’ai 41 ans, je vais bien sûr apporter mon expérience, mais aussi ma jeunesse et ma touche personnelle. Je ne veux pas me livrer à des polémiques de bac à sable avec les autres formations politiques, je refuse de sombrer dans les invectives, même s’il est parfois difficile de ne pas réagir aux attaques. »

Le passage de relais entre Elio Di Rupo et son successeur à la tête des socialistes locaux est un moment important dans la vie politique locale : « Je salue le parcours d’exception d’Elio qui s’identifie à notre ville. Nous avons eu plusieurs mois de dialogue. J’ai ma propre personnalité, je ne serai donc pas la doublure du bourgmestre actuel. Je veux être rassembleur et sûrement pas clivant. Je serai tourné vers la jeunesse. »

La campagne ne fait que commencer, mais Nicolas Martin la balise déjà avec les trois priorités de son programme, qui sera donc celui du PS à Mons : accroître l’efficacité au quotidien à travers des services communaux performants, consacrer la place de Mons comme pôle de référence en Wallonie et poursuivre le travail de terrain en soulignant notamment la spécificité des villages qui composent l’entité, au-delà du centre-ville.

La liste PS est en cours de préparation. La plupart des figures sortantes devraient se représenter, mais Nicolas Martin veut aussi un rajeunissement et une ouverture à la société civile.

A Mons, le PS dispose actuellement d’une majorité absolue de 29 sièges sur 45, mais il a ouvert le collège communal au CDH. Le 14 octobre prochain, celui-ci se présentera sous l’étiquette Agora (Agir pour Mons) tandis que le MR de Georges-Louis Bouchez sera la colonne vertébrale d’une liste pluraliste « Mons en Mieux ». Le PTB et Ecolo seront aussi être de la partie, comme une liste citoyenne avec le conseiller John Joos. Principal enjeu du scrutin : le maintien ou non de la majorité absolue du PS.

 

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6 Commentaires

  • Posté par Petitjean Marie-rose, dimanche 25 mars 2018, 9:53

    Avis très subjectif : au moins, ce n'est pas une tête à claques !

  • Posté par Lambotte Serge, samedi 24 mars 2018, 19:11

    Le panier de crabes s'agite!

  • Posté par Petitjean Marie-rose, dimanche 25 mars 2018, 10:00

    Parler de "panier de crabes" me paraît très réducteur et irrespectueux. Que les politiques se préparent aux élections et réfléchissent à leur programme et à leur stratégie pour le défendre, le faire comprendre me paraît salutaire et indispensable. Que la plupart d'entre eux, au-delà de leur ambiance personnelle, aient une vue de l'intérêt général est certain. Il est trop facile de les vilipender sans arrêt tout en leur laissant faire le travail. Si on estime qu'il faut "réformer" le système, il faut se lancer en politique.

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