L’affaire Khashoggi: l’erreur de trop du prince de Riyad?
La disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi est l’œuvre des services saoudiens, selon les informations distillées par les Turcs. L’homme était devenu trop gênant.
Même en cherchant bien, on ne trouve pas d’autres explications à la disparition, à Istanbul le 2 octobre dernier, du journaliste saoudien contestataire Jamal Khashoggi que celle de son assassinat perpétré le jour même dans les locaux du consulat d’Arabie saoudite où il se trouvait. C’est ce qu’on appelle désormais « l’affaire Khashoggi ». Une sombre affaire et, visiblement, un assassinat d’Etat.
Jamal Khashoggi était devenu un ennemi du régime saoudien, après l’avoir longtemps servi. Il avait choisi l’exil en 2017 et ne ménageait pas ses critiques, notamment dans ses tribunes régulières au prestigieux Washington Post, récemment traduites en arabe. Il allait lancer une ONG, Democracy for the Arab World, qui ferait du lobbying pour la démocratie dans le monde arabe. Il avait aussi ses entrées dans les médias et au sein du monde politique aux Etats-Unis. Un homme à abattre, pour les « durs » à Riyad.
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Rassurez-vous! ses conseillers sont déjà à nouveau reçus en toute discrétion dans les capitales occidentales. L'argent n'a pas d'odeur. L'Arabie et toutes ces autres monarchies passéistes du golfe achètent des armes sur catalogue. On ne peut pas se passer de si bons et riches clients.
Je ne soutiens ce régime en aucune manière, mais s'il devait être renversé, cela augurerait d'une crise majeure et des conséquences que nul ne peut prévoir (pas forcément pour le pire, je dis juste que nul ne peut en imaginer les conséquence ajd).