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Viaduc effondré: deux jours de deuil décrétés par la ville de Gênes, un deuil national prévu

Mercredi après-midi, le bilan de la protection civile s’élevait à 42 morts confirmés et 15 blessés, dont une douzaine dans un état grave, ainsi que plusieurs disparus.

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L’espoir de retrouver des survivants s’amenuisait mercredi à Gênes, dans le nord de l’Italie, où deux jours de deuil ont été déclarés après l’effondrement d’un pont autoroutier qui a fait 42 morts et poussé le gouvernement à menacer la société autoroutière.

Mercredi après-midi, le bilan de la protection civile s’élevait à 42 morts confirmés et 15 blessés, dont une douzaine dans un état grave, ainsi que plusieurs disparus.

Trois enfants âgés de 8 à 13 ans figurent parmi les victimes. Il y a également quatre Français, ainsi que trois Chiliens qui résidaient en Italie, selon les services diplomatiques des deux pays concernés.

La ville de Gênes a décrété deux jours de deuil, et selon la presse, le gouvernement doit décréter un deuil national, probablement le jour où des funérailles solennelles seront organisées pour les victimes.

À lire aussi Renzo Piano, célèbre architecte italien: «Les ponts ne s’effondrent pas par fatalité»

Les sauveteurs luttent sans relâche

D’abord sous la pluie, puis de nuit et désormais sous le soleil, les sauveteurs luttaient sans relâche pour tenter de trouver des survivants sous les débris, tout en faisant attention aux risques d’effondrements supplémentaires.

Selon la protection civile, environ 35 voitures et plusieurs camions ont été précipités dans le vide d’une hauteur de 45 mètres dans l’effondrement soudain et encore inexpliqué d’une portion de plus de 200 mètres de cet ouvrage massif en béton des années 1960, appelé pont Morandi du nom de son concepteur.

Des travaux de maintenance

Dès ses premières décennies d’existence, l’ouvrage avait fait l’objet de travaux de maintenance importants liés en particulier à la dégradation du béton, accentué par les vibrations du trafic.

Francesco Bucchieri, 62 ans, observait mercredi le désastre, incrédule. «  Il y a eu des négligences. Ils ont sous-évalué le danger, ces morts étaient annoncées. Il faut trouver les coupables. C’est un scandale  ! ».

«  Il ne s’agit pas d’une fatalité », a martelé le procureur de Gênes, Francesco Cozzi, venu sur les lieux, alors que l’enquête vient seulement de débuter.

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