Amnesty: «En 2017, 312 défenseurs des droits humains ont été tués dans le monde»
Philippe Hensmans, directeur de la section Belgique francophone d’Amnesty International, répond à nos questions sur le nouveau rapport annuel.
Le rapport 2017/18 d’AI sort aujourd’hui. Il est très sombre ?
En partie. On se rend compte que de nombreux responsables politiques ont traduit en décisions des messages de haine et de discrimination. Une des premières mesures prises par Trump après son entrée en fonction, c’était de tenter d’empêcher les ressortissants de pays musulmans –avec qui les USA n’ont pas de relations commerciales – de rentrer aux Etats-Unis. En Birmanie, les autorités ont lancé d’épouvantables opérations d’épuration ethnique. Et on voit que des pays membres de l’UE comme la Pologne et la Hongrie s’attaquent aux lois qui protègent les droits humains. Et tout cela se fait en toute impunité. On avait l’impression que la realpolitik avait régressé avec la fin de la guerre froide mais elle est revenue, plus cynique que jamais. Où sont les responsables qui osent dénoncer ces abus ?
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Tiens, même pas une petite question sur les récents et scandaleux dérapages de ces ONG?