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Crise bancaire: la Belgique a récupéré sa mise

Selon un rapport de la Cour des comptes, les mesures de sauvetage des banques ont désormais rapporté plus d’argent qu’elles n’en ont coûté.

Temps de lecture: 2 min

Il aura fallu une décennie. Dix ans après la crise financière puis bancaire de 2008, l’Etat belge est rentré dans ses frais, indique la Cour des comptes dans son rapport annuel.

L’éclatement de la crise des subprimes a entraîné dans sa chute le système financier et la Belgique a dû aller au secours des banques et assureurs. La Cour des comptes a comptabilisé tout ce qui, au 30 juin 2018, est entré et sorti des caisses de l’Etat après les mesures prises dans le cadre de la crise financière.

Entre 2008 et 2018, l’Etat a dû débourser 27,4 milliards d’euros tandis que les rentrées s’établissaient à 28,5 milliards d’euros. Soit une différence positive de 1,1 milliard d’euros. Mais attention, la Cour des comptes n’a pas tenu compte d’un certain nombre de participations, garantie et emprunts qui courent toujours. Le solde de tout compte de la crise financière peut donc encore varier.

À lire aussi Les banques belges, un condensé de la crise bancaire de 2008

« Contrairement à cette légende urbaine qui continue à circuler, le contribuable belge n’a pas payé pour les banques, insiste l’économiste Eric Dor qui est arrivé à des conclusions similaires à celles de la Cour des comptes dans ses propres travaux. S’il n’y avait pas eu Dexia, on serait d’ailleurs largement en boni. Le sauvetage de Fortis s’est avéré être une opération rentable tout comme celui de la partie “Crédit communal” de Dexia (devenu Belfius). »

► Affirmer que le contribuable belge n’a rien perdu dans l’opération est néanmoins un peu court. L’analyse sur Le Soir+.

 

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