Le «massacre du XXIe siècle» se déroule à un jet de pierre de Damas
La Ghouta orientale, zone à dominante agricole qui jouxte la capitale syrienne, subit un déluge de feu de la part du régime et de ses alliés. La mort rôde et frappe sans relâche sans distinguer ses cibles.
Un massacre. Comment appeler autrement ce qu’il se passe dans la Ghouta, cette zone naguère agricole, ancien poumon vert de Damas, transformée ces derniers jours en enfer sur terre ? Depuis dimanche 18 février, quelque deux cents civils, dont une soixantaine d’enfants, ont perdu la vie dans le déluge de feu venu du ciel. L’artillerie et l’aviation du régime syrien, aidée par les forces aériennes russes, bombardent la région sans relâche. Une offensive terrestre serait imminente…
« Un bain de sang, des crimes de guerre ! », s’est exclamé Nasr Hariri, chef de la délégation de l’opposition aux négociations de Genève, qui avait réuni la presse à Bruxelles ce mardi.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Comment est-il possible de reproduire un cliché venant des "casques blancs", alors que la véritable nature de cette organisation est bien démontrée ? https://www.youtube.com/watch?v=PgLGWGM5I14&t=525s Comment est-il possible d'écrire sans le vérifier que les rebelles sur place ne sont pas affiliés aux principales organisations djihadistes? Ce sont pourtant bien des organisations djihadistes qui ont écrit au secrétaire général de l'ONU pour lui signifier leur refus de toute évacuation de la population de la Goutha, même des civils.
Le rédacteur de cet article se fait complice du djihadisme en reproduisant sa propagande. Lorsque un journaliste reproduit sans la rectifier l'affirmation que Srebenica est le massacre des années 90, soit il méprise les centaines de milliers de Toutsis massacrés au Rwanda, soit il est totalement ignorant, soit il collabore volontairement à cette victimisation systématique qui est un des moteurs de recrutement du salafisme. Ou peut-être ne s'agit-il que du copié-collé d'un texte de l'AFP, agence de presse où siège un représentant du ministère français des affaires étrangères, garant des intérêts de Total, la société qui lorgne sur l'exploitation des gazoducs en Syrie...
Pourquoi cette rebellion ne dépose-t'elle pas les armes ?... Si l'Occident, grand amateur de pétrole, et Israël, grand amateur de territoires ne la soutiennent pas militairement, cette insurrection va disparaître et les horreurs qu'elle a déclenché, les incendies qu'elle a allumé vont s'éteindre très vite...