Le MOCAA brise le tabou de l’art contemporain sur le continent africain
Dans la ville du Cap, en Afrique du Sud, le MOCAA expose les artistes africains du XXIe siècle. Ancrés dans le réel, ils dynamitent les tabous de la politique et de la société.
Inauguré il y a tout juste cinq mois sur le « Waterfront » du Cap, le MOCAA est le premier grand musée d’art contemporain africain au monde. Fondé par l’homme d’affaires allemand Jochen Zeitz, ancien CEO de Puma, le rival d’Adidas et de Nike, le nouveau musée a coûté 30 millions d’euros. Son installation dans les anciens silos du port a permis de réhabiliter un symbole du patrimoine urbain. En 1921, c’était le plus haut bâtiment de la ville. Il abrite désormais la collection Zeitz, articulée autour des artistes africains du XXIe siècle. Pourtant, l’ouverture s’est déroulée dans une indifférence polie. Dans un pays où l’éducation est sinistrée et l’économie compte plus de 26 % de chômeurs, la nécessité d’investir dans un musée d’art contemporain n’est pas apparue comme une évidence.
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