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L’Espagne enclenche la suspension de l’autonomie de la Catalogne: Rajoy veut destituer Puigdemont

Le Premier ministre espagnol souhaite organiser « dans les six mois » une nouvelle élection régionale en Catalogne.

Temps de lecture: 2 min

Le Premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, a révélé avoir « dû appliquer l’article 155 » de la constitution, qui permet de suspendre tout ou partie de l’autonomie de la Catalogne, engagée sur la voie de l’indépendance. « Ce n’était pas notre souhait », a expliqué le Premier ministre conservateur samedi en début d’après-midi, peu après la tenue d’un conseil des ministres extraordinaire.

Les mesures prises doivent être soumises au Sénat fin octobre. Dans le détail, M. Rajoy va demander au Sénat, d’adopter les décisions suivantes :

• La destitution du président de la Généralité (la région de Catalogne) et du conseil gouvernemental. Leurs fonctions seront exercées «en principe par les ministères (nationaux) aussi longtemps que durera cette situation exceptionnelle».

• Que le président du parlement de Catalogne ne puisse pas proposer de candidat à la présidence de la Généralité, organiser un débat ou prendre des initiatives contraires à la loi.

« On ne destitue pas le gouvernement de la Généralité, on destitue ceux qui ont placé ce gouvernement au-dessus de la loi », a précisé Mariano Rajoy.

Mariano Rajoy a également indiqué que son gouvernement souhaite la tenue de nouvelles élections en Catalogne « dans les six mois ».

À lire aussi Suspendre l’autonomie de la Catalogne: pourquoi l’issue était inévitable

 

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  • Posté par A.q.t.e. , samedi 21 octobre 2017, 22:31

    Avec 450.000 catalans dans les rues, la démission forcée d'un seul homme résoudra-t-elle la crise? Le risque d'envenimer la situation par contre lui est grand.

  • Posté par Atienda Lora, samedi 21 octobre 2017, 16:07

    Ce qui semble inacceptable c'est que le gouvernement regional elu democratiquement soit au dessus de la loi, au dessus de la Constitution, qui a ete votee par les representants des citoyens inclus tous les catalans. L'Espagne est un etat democratique, social et de droit. Ce n'est pas le Venezuela. Rajoy n'est pas un dictateur et Puigdemont n'est pas un sauveur du peuple...Le gouvernement catalan est composee de differentes couleurs et les independantistes sont minoritaires, ne representent pas la majorite des citoyens catalans. Ils n'ont meme pas respecte les lois regionales qui regissent l'autonomie, accordee par eux tous au niveau regional, ils n'ont pas voulu respecter les regles parlementaires regionales. Il est dangereux de donner a une minorite qui fait beaucoup de bruit la capacite d'etre au dessus de la loi en detriment d'une majorite. Imaginons qu'une minorite de flamands ou de wallons decident eux memes d'organiser un vote pour l'independance en dehors des procedures legales et en faisant beaucoup de bruit.

  • Posté par Javier Alcazar, samedi 21 octobre 2017, 16:04

    "Suspension"? "Veut destituer Puigdemont"? Curieuse la maniére de décrir la situation; c'est votre droit. Personne ne "veut" ce qui se passe, pas de suspension La réalité est que le gouvernement espagnol va proposer au sénat des mesures, soutenues par une écrasante majorité sociale, à l'objet de pour récupérer une normalité cassée par un gouvernement régional qui a violé les normes les plus élémentaires de respect institutionnel et qui a causé des dommages irréparables dans la coexistence des Catalans et dans l’économie de la région et de la nation espagnole

  • Posté par Chaidron Pierre, samedi 21 octobre 2017, 14:09

    Il est inaccesptable de démettre un gouvernement élu démocratiquement au nom de la "loi et de la normalité.

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