La Jupiler devient «Belgium»? AB Inbev sait pourquoi!

Sponsor des Diables rouges, le brasseur belgo-brésilien rebaptise sa pils emblématique pendant cinq mois, jusqu’à la Coupe du monde en Russie.

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Journaliste au pôle Planète

Par Bernard Padoan

Publié le 20/02/2018 à 17:12 Temps de lecture: 3 min

Pour un joli coup marketing, c’est un joli coup marketing, reconnaissons-le. Depuis 24 heures, la Belgique n’arrêtait plus de trembler : la Jupiler allait-elle vraiment disparaître à jamais du panthéon de la pils au sommet duquel elle s’est hissée en 53 ans d’existence ? Tout ce que le pays compte de zythophiles se perdait en conjectures après que le groupe AB Inbev a retiré le grand logo « Jupiler » ornant la façade de sa brasserie à Jupille. Allait-on laisser disparaître un autre fleuron belge sans réagir ? Une marque connue de plus de 95 % des consommateurs était-elle condamnée à la disparition ? Suicide commercial ? Folie ?

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3 Commentaires

Posté par Martin Webber, mardi 20 février 2018, 22:10

Encore une minimisation des consommateurs en Belgique au profit d'un marché externe. Comme pour bien d'autres choses (impôts, transport en publique et j'en passe), 'on ne communique pas de chiffres'. Un exemple typique malheureusement de l'instrumentalisation des belges au prétendu bénéfice des autres. Et on ne cesse pas de se vendre, pourquoi ?

Posté par Lechat Nadine, mardi 20 février 2018, 18:54

Ce publi-reportage vous est gracieusement offert par la rédaction du Soir, auto-proclamé journal de référence.

Posté par Anne Nonimme, mardi 20 février 2018, 18:49

Prendre les gens pour des c... ? ça peut marcher ! Déjà qu'il faut être touché pour regarder les simagrées sportives d"idiots hyper-surpayés, domiciliant leurs revenus dans un paradis fiscal. A partir de là tout est possible.

Posté par Martin Webber, mardi 20 février 2018, 22:10

Encore une minimisation des consommateurs en Belgique au profit d'un marché externe. Comme pour bien d'autres choses (impôts, transport en publique et j'en passe), 'on ne communique pas de chiffres'. Un exemple typique malheureusement de l'instrumentalisation des belges au prétendu bénéfice des autres. Et on ne cesse pas de se vendre, pourquoi ?
Posté par Lechat Nadine, mardi 20 février 2018, 18:54

Ce publi-reportage vous est gracieusement offert par la rédaction du Soir, auto-proclamé journal de référence.
Posté par Anne Nonimme, mardi 20 février 2018, 18:49

Prendre les gens pour des c... ? ça peut marcher ! Déjà qu'il faut être touché pour regarder les simagrées sportives d"idiots hyper-surpayés, domiciliant leurs revenus dans un paradis fiscal. A partir de là tout est possible.