«Les animaux fantastiques 2»: un film diablement ancré dans le présent
Deux ans après Les Animaux fantastiques, le monde merveilleux imaginé par J. K. Rowling trouve un éclat nouveau avec une suite sombre, sans concession, mais réunissant tous les ingrédients qui ont fait le succès de la saga jusqu’ici.
Le spectateur se retrouve plongé à New York en 1927. Gellert Grindelwald (maléfique sorcier incarné par Johnny Depp) s’évade spectaculairement de la prison dans laquelle il était détenu. Il n’a alors qu’une idée en tête : rallier un maximum de sorciers à sa cause pour régner sur le monde… Une mission que Norbert Dragonneau (Eddie Redmayne) va tout faire pour mettre en péril.
« Ce que j’adore dans le travail de Jo (le surnom par lequel toute l’équipe appelle J.K. Rowling, NDLR), c’est qu’elle crée des personnages fantastiques, des mondes merveilleux mais qu’en même temps, c’est une grande artiste qui est capable d’intégrer à cela ce qui se passe autour d’elle, explique Eddie Redmayne. Ce que j’aime dans ce film, c’est qu’il possède le côté romantique de l’univers de Jo mais qu’en même temps, il parle de choses sérieuses et du monde d’aujourd’hui. J’espère que les spectateurs quitteront la salle en ayant été divertis, mais que ça les fera aussi réfléchir. »
Accédez à l'information nationale et internationale vérifiée et décryptée 1€/semaine pendant 4 semaines (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction Le journal en version numérique (PDF) Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Ce que J. K. Rowling aura magistralement réussi en revisitant la paralittérature anglo-saxonne, elle le rate totalement en tentant de transvaser son univers mythopoïétique dans un contexte franco-continental. Avec ce film, on semble avoir atteint un palier dans l'essor qui semblait sans entraves de son imaginaire.