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«Kings» va au plus près des émeutes noires de Los Angeles

Les bandes annonces et nos critiques des sorties cinéma.

Critique - Temps de lecture: 3 min

Kings (Deniz Gamze Ergüven)

Si tous les ingrédients nécessaires à faire un film fort sont réunis, Ergüven a tendance à peut-être vouloir en faire un peu trop, à laisser traîner les choses et à diluer son propos. Elle ajoute ainsi une couche de sentimentalisme pas forcément nécessaire à cette histoire au haut potentiel. Et on ne comprend donc plus tout à fait ce qu’elle a voulu raconter. Kings mêle cependant habilement images d’archives et tournage. Il permet aussi d’aller au plus près de cet épisode noir de l’histoire des Etats-Unis.

Tamara vol. 2 (Alexandre Castagnetti)

Tamara 2 a un gros atout : son côté vivant, faisant régner la bonne humeur et l’humour. Le tout est évidemment enrobé de bons sentiments et certaines scènes sont complètement kitsch. Mais le film réussit son pari : proposer une comédie pour ados, sans tomber dans les clichés outranciers du genre. En fait, même les adultes s’y retrouvent. Donc, tant pis pour la morale en carton et le côté un peu trop fleur bleue.

Sicario: La guerre des cartels (Stefano Sollima)

Avec des facilités d’écriture, peu de finesse et une propension à perdre des sujets en cours de route, Stefano Sollima filme efficace, privilégiant l’action et les tensions d’un monde brut, avec fusillades, explosions et morts à profusion.

Un couteau dans le cœur (Yann Gonzalez)

Pour apprécier le film décalé du très singulier Yann Gonzalez, qui pratique avec art la vulgarité et le mauvais goût, il faut avoir quelques références cinématographiques et un goût pour le giallo, ce genre de film à la frontière du cinéma policier, du film d’horreur et de l’érotisme. Sans ça, on reste hors cadre, dérouté par le ridicule de ce thriller kitsch joué par des acteurs ânonnant leur texte. Jusqu’à la fin, on se demande pourquoi ils jouent tous si faux, Vanessa Paradis en tête, alors qu’ils ne font que respecter le désir du réalisateur. Yann Gonzalez impose son esthétique pop dans une histoire alambiquée et crée la confusion. Les uns vont adorer, les autres vont détester.

A la dérive (Balthasar Kormákur)

Tournée à 90% en mer, cette aventure épique est d’un réalisme convaincant. Mais à la tension physique et émotionnelle, à la bravoure et à la réflexion sur le sens de la vie, Kormákur préfère un va-et-vient très confortable entre la romance et l’errance en pleine mer. C’est hyper calibré et sans personnalité, la mise en scène reste plate.

Voyage of time (Terrence Malick)

Le film se vit comme une expérience pour le corps et l’esprit. Les images sublimes sont renforcées par la voix ténébreuse de Cate Blanchett, récitant des vers de manière théâtrale voire expérimentale. Il faut donc décider de se laisser porter par cette proposition artistique, loin de la narration classique. Et si le côté contemplatif et philosophique peut déplaire, il permet aussi de créer une atmosphère hypnotisante passionnante.

Drôles de chiens (Raja Gosnell)

On n’a pas tenu jusqu’au bout de ce qui est annoncé comme une comédie policière familiale. L’humour est poussif, les effets visuels ringards, les dialogues vulgaires et les gags puérils. Aucun intérêt. On se dit que les mômes méritent mieux en ce début de vacances que cette comédie canine lourdingue et même pas drôle où les animaux prennent la parole de manière totalement artificielle.

American nightmare 4 : Les origines (Gerard McMurray)

America (Claus Drexel)

 

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