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Immeubles effondrés à Marseille: des manifestants demandent la démission du maire

Ils étaient environ 8.000 à marcher jusqu’à l’hôtel de ville pour exiger la démission de M. Gaudin.

Temps de lecture: 2 min

Dix jours après l’effondrement d’immeubles délabrés qui a fait huit morts à Noailles, le cœur populaire de Marseille, des centaines de manifestants «  en colère » ont défilé mercredi entre la rue d’Aubagne, où a eu lieu le drame, et l’hôtel de ville.

«  Sang sur les mains, menottes aux poignets », «  Elus, responsables, que la justice passe » : ces pancartes donnaient le ton, au départ de la «  marche de la colère » organisée mercredi en fin d’après-midi, à l’appel d’un « Collectif du 5 novembre », date de l’effondrement de plusieurs immeubles vétustes du quartier de Noailles.

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Au slogan de «  Gaudin assassin, Gaudin démission », ou encore «  Mairie, métropole, région, tous coupables », les manifestants, au nombre de 8.000 selon la Préfecture de police, ont commencé à descendre la rue d’Aubagne vers l’hôtel de ville, sur le Vieux Port, en brandissant les portraits de plusieurs des huit victimes du drame, cinq hommes et trois femmes.

Aux commandes depuis 1995

Alors que la manifestation était jusque là bon enfant, la tension est montée après 19h, quand les manifestants se sont heurtés au cordon des forces de l’ordre qui interdisaient l’accès à l’hôtel de ville. Fumigènes et pétards côté manifestants, gaz lacrymogènes de l’autre : le face-à-face était alors plus houleux, alors que le cortège commençait à se disperser.

Très critiqué depuis le drame, le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, aux commandes de la ville depuis 1995, avait pour la première fois reconnu dimanche n’avoir «  pas assez fait » pour lutter contre l’habitat insalubre, au lendemain d’une « marche blanche » qui avaient rassemblé des milliers de Marseillais qui avaient appelé à sa démission, sous les balcons de l’hôtel de ville déjà.

 

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