Hein Vanhaezebrouck avant le Clasico: «À moi de trouver le meilleur trio offensif»

Quelques minutes avant de monter dans l’avion ramenant toute la délégation anderlechtoise de Bratislava à Zaventem et au lendemain de la solide déconvenue à Trnava, Hein Vanhaezebrouck a préfacé le Clasico face au Standard programmé dimanche (18h00). Avec la lucidité qu’on lui connaît et surtout la ferme volonté de trouver des solutions pour permettre à son équipe de retrouver une dynamique positive dans une rencontre ô combien importante pour ses ouailles mais également pour lui-même, sous peine de sentir la pression se rapprocher de plus en plus en cas de nouvelle déconvenue.

Hein Vanhaezebrouck, qu’est-ce qui vous inquiète le plus avant d’affronter le Standard ce dimanche ?

On sait quel est le plus gros problème. Sur les quatre derniers matches, on n’a inscrit que deux buts. Défensivement, cela marche bien pour le moment malgré les blessés mais chaque but qu’on encaisse est de trop car ils nous font perdre des matches contre Genk et Trnava. Le challenge est de se créer plus d’occasions et de retrouver le chemin des filets.

Pour y remédier, devez-vous changer quelque chose dans le onze de base ?

Pour changer des noms, il faut des alternatives. Pour le moment, sur le plan offensif, on n’a pas de solution à cause des absents. Ce qu’on peut peut-être essayer, c’est de repositionner certains joueurs dans le trio offensif. Il ne faut pas tout jeter. Défensivement, on est bien, sur les flancs, on a plusieurs options et cela fonctionne bien. Le problème, ce sont les trois positions offensives. On cherche la meilleure solution. À moi de la trouver.

Votre problème, c’est le temps imparti puisque le Standard débarque dimanche au stade Constant Vanden Stock…

On a pu s’entraîner ce vendredi matin en Slovaquie et on le fera encore ce samedi à Bruxelles. Je ne sais pas encore si on va récupérer certains joueurs qui n’étaient pas encore aptes pour jeudi. Je crois en tout cas qu’on ne va pas perdre quelqu’un après le match à Trnava puisque tout le monde était là vendredi.

Entre le Standard largement battu à Séville (5-1) et Anderlecht qui a déchanté à Trnava (1-0), quelle équipe est la plus touchée par ses déboires européens ?

Notre défaite est plus lourde que celle du Standard. Personne ne pensait que le Standard allait prendre des points à Séville. On pensait faire un nul voire gagner à Trnava. Cela n’a pas été le cas et c’est une déception. Tout le monde est déçu par cette défaite. C’est le cas des supporters, des dirigeants, de moi-même et j’espère aussi les joueurs. Après une prestation comme jeudi, on ne peut pas être satisfait.

Est-ce qu’il y aurait un problème de mentalité au sein de votre groupe ?

Je ne l’espère pas. Peut-être que pour certains un match à Trnava est moins motivant qu’une affiche à Genk et peut-être que le déroulement du match a joué parce que l’adversaire n’était pas fort. Mais, dans ce genre de match, il faut de la discipline et de l’engagement pour faire des efforts supplémentaires sinon on rentre dans leur jeu physique. Dans les efforts, Amuzu était le plus haut et cela confirme qu’il a été le meilleur joueur de notre équipe.

Le Standard sera le premier de quatre matches de rang à domicile. Pouvoir enchaîner une série de rencontres à la maison, c’est idéal pour relancer la machine, non ?

C’est une bonne nouvelle. Depuis le début de la saison, on a gagné tous nos matches hormis celui contre l’Antwerp. On doit poursuivre sur cette dynamique positive à la maison en lançant une nouvelle série. À moi de choisir les joueurs qui ne doutent pas. Surtout face au Standard où c’est toujours tendu.