L’Amérique que l’on ne veut pas voir
Après « Les lance-flammes », Rachel Kushner se plonge dans le monde carcéral.
Elle porte le prénom d’une actrice qui elle-même a porté ceux de Rosalie, Marie, Hélène, et qui, 36 ans après sa mort, hante toujours la mémoire collective. Celui d’un être brisé au destin tragique. Romy. Impératrice déchue.
Dans l’esprit du lecteur, elle n’aura plus d’autre visage que celui de la comédienne. Elle, Romy Hall, purge une peine de prison à vie pour avoir assassiné brutalement un trop fervent admirateur. Transférée vers la prison de Stanville, en Californie, elle subit, comme les autres détenues, les brimades et autres maltraitances de la part des geôliers : fouillées, enchaînées, mises en cage à la moindre manifestation d’humeur. Parmi les diverses brutalités : à d’autres, les gardiens enlèvent leur bébé à la naissance, sans recours ni contestation possible.
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