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Radja Nainggolan: «Ma relation avec Roberto Martinez s’est améliorée»

Dans un long entretien accordé à nos confrères du Laatste Nieuws, Radja Nainggolan a notamment évoqué ses rapports avec le sélectionneur des Diables rouges.

Temps de lecture: 3 min

Radja Nainggolan sera-t-il du voyage en Russie au mois de juin ? La question divise le pays et alimente les débats depuis de nombreux mois. Si on ne connaîtra le fin mot de cette histoire que le 28 mai prochain, date de la divulgation des 23 noms, les derniers signaux envoyés par Roberto Martinez laissent entrevoir une issue positive pour l’Anversois. Repris lors du dernier rassemblement de l’équipe nationale belge, le joueur dit entretenir aujourd’hui une meilleure relation avec l’entraîneur espagnol. « Il me parle un peu plus qu’avant. Et d’une autre manière aussi. En tout cas, j’ai un meilleur feeling avec lui, notre relation s’est améliorée. Nous ne sommes pas les meilleurs amis du monde, car nous toujours différents l’un de l’autre. Mais je remarque que notre relation se porte mieux. »

La veille du match face à l’Arabie saoudite, Martinez a autorisé le joueur à quitter le groupe pour aller rendre hommage à son grand-père décédé. Un geste qui a semble-t-il profondément touché le joueur qui a découvert une autre facette de son entraîneur. « J’ai perdu mon grand-père ce jour-là, huit ans après la mort de ma mère. Je devais lui dire au revoir. Je craignais de ne pas pouvoir jouer contre l’Arabie Saoudite si je ratais la dernière séance d’entraînement. Mais quand j’ai demandé à l’entraîneur si je pouvais aller voir mon grand-père, il a dit : ‘Fais-le’. Cela m’a fait réaliser qu’il est un coach sensible à ce genre de choses. Il a un côté très humain. »

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Plusieurs fois pointé du doigt pour ses dérapages extra-sportifs, Nainggolan n’en reste pas moins extrêmement populaire auprès du grand public. Chose qui fait beaucoup de bien au principal intéressé. « J’ai beaucoup de tatouages, je fume et je bois de temps en temps. Et j’ai fait des erreurs. Au Nouvel An par exemple, ce n’était pas très malin de ma part de me filmer dans cet état. Tout comme il n’était pas très sage de conduire sous l’emprise de l’alcool. Mais je veux vivre comme un homme normal. Le football est un hobby pour moi. Quand vous êtes soudainement soutenu comme je l’ai été, cela fait plaisir. J’ai senti le respect venir de l’extérieur. Respect que je n’ai pas eu pendant des années, et je ne parle pas ici des supporters. »

Donner l’exemple sur le terrain, pas en dehors

Chaleureusement applaudi lors de sa montée au jeu face à l’Arabie saoudite, le Ninja avoue avoir été un peu surpris par ce soutien quasi unanime venu des tribunes du stade Roi Baudouin. « Beaucoup de personnes trouvent que je ne suis pas un bon exemple pour les jeunes. Mais je suis un footballeur. J’essaie de donner l’exemple sur le terrain, il appartient aux parents d’élever leurs enfants. C’est ce que j’essaye de faire avec les miens. Ils ne font rien du tout de mal, même si moi j’ai été un enfant rebelle. J’ai vécu beaucoup de choses dans ma vie. Des choses que je ne souhaite certainement pas à mes enfants. »

Interrogé sur sa présence ou non dans le groupe des 23, le joueur dit ne pas trop y penser, lui qui a déjà connu une terrible désillusion en 2014 lorsque Marc Wilmots, alors sélectionneur, avait décidé de ne pas faire appel à lui. « J’ai eu le malheur d’y croire beaucoup par le passé, la déception n’en fut que plus grande. J’y croirai seulement quand je serai dans les 23. »

 

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