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Une école transformée en logements

L’ancienne école communale des garçons avait dû être démolie à cause de la mérule. La façade actuelle donne une « vision » de l’ancien bâtiment. Une maison d’enfants s’est adjointe au dossier de Notre Maison.

Journaliste de la cellule wallonne Temps de lecture: 3 min

Cela ressemble à l’ancienne école communale des garçons de Genval, mais ce n’est pas l’ancienne école. C’est l’entrée des huit nouveaux logements publics que Notre Maison vient de construire à la Place Communale. Avec, en prime, à l’arrière, une maison d’enfants de trente places, au lieu des 18 que l’ASBL « Le Centre régional de la famille et de l’enfance » occupait dans l’ancien bâtiment avant sa démolition.

Il aura fallu dix de négociations à Patricia Lebon (NAP-MR) pour finaliser le dossier. L’actuelle bourgmestre de Rixensart était alors échevine du Logement, une compétence qui lui est restée.

Rien ne lui aura été épargné : présence de mérule et volonté des riverains de conserver un patrimoine historique et architectural d’un côté, envoi d’un commissaire du gouvernement wallon et subside pour un site à réhabiliter de l’autre. Le projet a été revu à la baisse, en supprimant notamment le parking à l’arrière de la parcelle pour le rapprocher de la voie principale. Quant au terrain de 24 ares, il a été octroyé par la commune à la société de logements publics Notre Maison via un bail emphytéotique de 52 ans, pour un euro symbolique.

« Avec, à la clé, une solution à la Rixensartoise ou à la Belge !, a souri Patricia Lebon lors de l’inauguration des lieux ce vendredi soir. Sans vouloir tomber dans le façadisme qui nous était refusé par le fonctionnaire délégué, le conseil communal a finalement décidé que la façade donnerait une “vision” de l’ancien bâtiment, notamment via la sauvegarde des pierres bleues. »

Un logement pour des jeunes

De crème, la couleur des briques est passée au rouge, les huit logements se trouvant en léger retrait. Ils ne seront occupés qu’à partir du 2 janvier. Deux d’entre eux seront des logements sociaux et cinq seront attribués à des ménages dont les revenus ne dépassent pas 51.300 euros (plus 2.500 euros par enfant à charge). Le dernier logement a été construit sans subside, ce qui permettra de l’attribuer de manière prioritaire à des jeunes issus de l’entité.

« Vous vous demanderez certainement pourquoi Notre Maison a construit une maison d’enfant, a ajouté Vincent Demanet (CDH), le président de Notre Maison. Tout simplement parce que nous avons simplement agi comme opérateur immobilier pour le compte de la commune. Pour le reste, nous ne pouvons qu’être fiers de ces nouveaux logements qui ont pour vocation de servir d’ascenseur social aux personnes moins fortunées. Disposer d’un logement permet, en effet, d’éviter de tomber dans la précarité. »

Le coût du bâtiment, en partie subsidié par la Région, aura coûté 870.000 euros, frais inclus. Quant à la maison d’enfants, financée à 448.000 euros par la Région, elle est revenue à 860.000 euros, frais inclus.

En revenant sur son lieu d’origine, cette maison d’enfants aurait dû faire le bonheur de feu Luc Boverie, l’administrateur-délégué du Centre régional de la famille et de l’enfance créé par André Antoine (CDH). Ce dernier a rendu un vibrant hommage à « cet homme de l’ombre ». Et tout comme l’avait fait Patricia Lebon, il a eu une pensée émue pour feu l’ancien bourgmestre Jean Vanderbecken.

 

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