«Mission impossible 6»: le James Bond du pauvre

Mission : Impossible 6 (Christopher McQuarrie)

Disons-le d’entrée : le scénario n’est pas le point fort du film… Lequel tente par tous les moyens de tenir sa place parmi la division 1 des blockbusters . MI6 croule sous les innombrables rebondissements à la minute et les faux suspens qui durent des plombes. Pour résumer : Ethan Hunt était déjà le James Bond du pauvre ; à l’ère des superhéros, il ne fait tout simplement pas le poids.

Dogman (Matteo Garrone)

Un film qui s’accroche à nos neurones car il agit comme un conte. Un conte plutôt macabre dont la note noire désenchantée fait écho à la réalité du monde d’aujourd’hui tel qu’il va.

Jeannette, l’enfance de Jeanne d’Arc (Bruno Dumont)

C’est d’évidence très audacieux, singulier, gonflé, d’une radicalité assumée. C’est à coup sûr un film qui ne peut laisser indifférent. On aime ou on n’aime pas. Nous, on a du mal à y voir un chef-d’œuvre. On reste à la fois perplexe et agacé. On attend l’état de grâce mais le miracle ne se produit pas.

Supa Modo (Likarion Wainaina)

Stalker (Andreï Tarkovski)

Un chef-d’œuvre en version restaurée. Avec Tarkovski, c’est le cinéma qui est remis au centre avec un récit énigmatique mais profondément humain qui tient en haleine.