Georges Dallemagne: «C’est le CDH qui a mis fin aux enfermements massifs d’enfants orchestrés par le PS, Ecolo et le MRs»
Mis en cause, en matière de politique d’asile, dans la polémique sur l’enfermement des familles avec enfants, le CDH cogne PS, Ecolo et MR, ainsi que Francken par l’intermédiaire de Georges Dallemagne dans « Le Soir ».
Au-delà des nombreuses protestations qu’elle a provoquées, la mise en service d’unités spéciales pour familles avec enfants, en périphérie du centre fermé de Steenokkerzeel, a créé une polémique politique.
Qui est responsable de la loi de 2011 prévoyant l’enfermement de mineurs ? Les élus du MR, du VLD, de la N-VA du CD&V (les partenaires de la suédoise, donc) mais aussi du FDF, de la SP.A et CDH qui l’ont votée. Mal pris dans cette polémique, les humanistes répliquent par la voix de Georges Dallemagne. Et la réponse est cinglante.
« A quelle période y a-t-il eu le plus grand nombre de mineurs détenus en centres fermés ?, demande-t-il. Sous le gouvernement arc-en-ciel emmené par Guy Verhofstadt entre 1999 et 2003, soit l’alliance entre libéraux, socialistes et écologistes, puis sous la violette bleu-rouge, toujours avec Guy Verhofstadt, entre 2003 et 2007. Plus de 2.000 enfants ont alors été enfermés au 127 bis, à Steenokkerzeel. Des enfermements massifs. Qui ont cessé avec l’avènement du gouvernement Leterme en 2008, et le retour au pouvoir au fédéral du CDH et des chrétiens-démocrates. »
Georges Dallemagne n’approuve pas pour autant la politique menée actuellement par Theo Francken : « Il travaille mal sur l’essentiel, comme l’effectivité des rapatriements, et se montre tout le temps sur des sujets symboliquement forts. »
►PS, Ecolo, MR, Theo Francken: le CDH contre-attaque dans «Le Soir» après les critiques
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Posté par Lilien Raymond, lundi 20 août 2018, 12:21
Plus de commentairesUn vrai politicien, au sens le plus péjoratif du terme, qui cultive l'art de répondre à côté de la question (Votre parti a-t-il présenté et voté cette loi ? Oui - Non). L'art de se renier ou de renier ses coreligionnaires - s'il était socialiste plutôt que CDH, j'aurais écrit "ses camarades". C'est dans la grande tradition catholique : faut-il l'appeler Judas ou lui demander "Caïn, qu'as-tu fait de ton frère" ?