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Ariël Jacobs avant Anderlecht - Standard: «La situation ne fait qu’empirer»

Malheur au vaincu ce dimanche ! Et peut-être encore plus à Anderlecht sur qui la pression est très grande après les dernières prestations très moyennes. Les Mauves n’ont en effet plus gagné depuis plus d’un mois et ne parviennent pas à retrouver le niveau qu’ils affichaient lors des quatre premiers matches de championnat.

Entretien - Temps de lecture: 3 min

Trois défaites et un match nul : c’est le triste bilan anderlechtois lors des quatre derniers matches. Si, en championnat, les Mauves ne sont pas (encore) largués puisqu’ils sont toujours dans le top 6, il n’empêche que leurs dernières sorties inquiètent après un début de saison canon. Les Bruxellois courent désormais après une victoire depuis le 17 août et un succès contre Mouscron.

Tout doucement, la marmite commence à bouillir et la pression se fait de plus en plus intense sur les joueurs du Sporting, mais également sur leur entraîneur Hein Vanhaezebrouck, critiqué par une partie de l’exigeant public mauve. Ce dimanche face au Standard, un cinquième faux-pas d’affilée mettrait HVH et ses hommes dans une situation encore plus inconfortable.

« Il n’y a qu’une façon de se sortir de là, c’est de prendre des points ce dimanche », résume Ariël Jacobs qui sait de quoi il parle puisqu’il a été l’entraîneur d’Anderlecht de 2007 à 2012. « Pour le moment, la situation ne fait qu’empirer. Il y a vraiment un gros contraste avec le début de saison. Je pense qu’on a été trop euphorique après le départ en fanfare des Mauves. Il ne fallait pas oublier qu’ils n’ont joué que contre des équipes du fond de classement. Et, bien qu’ils aient battu Charleroi, ils n’ont pas eu facile contre eux. Après trois matches, on faisait du duo Santini-Dimata une paire de choc. Alors qu’on sait que Santini a toujours eu des hauts et des bas, et que Dimata est encore fort jeune. Il y a eu trop peu de mise en garde à ce moment-là. De plus, on pensait que le mercato était réussi mais il ne l’est pas tellement. Je ne comprends par exemple pas ce que Milic apporte. La preuve, c’est qu’Anderlecht a continué à acheter des défenseurs après lui. »

Si la pression sera à ce point forte, c’est également à cause de la dernière sortie des Mauves qui ont bu le calice jusqu’à la lie jeudi soir en concédant une défaite en Europa League face au Spartak Trnava, considéré comme l’adversaire le plus faible du groupe. Contre le Standard, et devant leurs supporters, ils ne pourront plus se permettre de remettre la même copie.

Pas le temps de gamberger

« Mais je vois tout de même deux avantage pour les Mauves », rajoute Ariël Jacobs. « Premièrement, il n’y a que trois jours entre les deux rencontres. Cela signifie que les joueurs n’ont pas trop le temps de gamberger et peuvent se remettre directement dans le bain. Des critiques ne s’abattront donc pas sur eux pendant une semaine entière. Et deuxièmement, ils peuvent se dire que leur adversaire n’est pas mieux loti après sa lourde défaite contre Séville. Mais en tout état de cause, les Mauves doivent gagner. Car un match nul ne stoppera pas l’hémorragie. Il n’y a qu’une victoire qui pourra l’arrêter. Par contre, je m’attends à une rencontre fermée durant laquelle celui qui marquera en premier aura pris un sacré avantage. En tout cas, un Clasico, personne ne veut jamais le perdre. Et encore moins celui-là. L’équipe qui s’inclinera ira au devant de prochaines semaines pour le moins difficiles… »

 

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