«Le daim»: Jean Dujardin fait du Jean Dujardin, et ça lui va bien
Les bandes annonces et nos critiques.
Le daim (Quentin Dupieux)
Plonger dans l’imaginaire de Quentin Dupieux, c’est accepter de se perdre dans les dédales d’un esprit qui n’est pas le sien pour se l’approprier. Cet univers se marie parfaitement avec la figure de Jean Dujardin : fil d’Ariane du film qui emmène le spectateur dans ce labyrinthe, il est à la fois drôle, touchant et un peu effrayant aussi. Singulier, joliment construit sans tomber dans l’exercice de style, Le Daim a une singularité qui souffle le frais sur le cinéma français. Un film un peu trop léger, peut-être, sans doute trop court, mais franchement classe.
M (Yolande Zauberman)
Tout est fort, dans ce docu !
Queen of hearts (May el-Toukhy)
Ce thriller à la fois psychologique et érotique avance comme une Liaison fatale de notre temps. Mais il ne se dévoile qu’à pas feutrés, s’appuyant sur une atmosphère faussement tranquille, une tension sexuelle toujours latente et le talent de ses acteurs.
Maurice (James Ivory)
Les chefs-d’œuvre n’ont pas d’âge. Mais un petit lifting ne fait pas de tort. Donc bonheur de voir que pour ses trente ans, le film ressort dans une version restaurée en 4K du film négatif original et de la bande-son magnétique, et un nouveau mélange 5.1 des bandes magnétiques stéréo de 35 mm. Un chef-d’œuvre qui résiste au temps.
Red Joan (Trevor Nunn)
Ce n’est pas du James Bond, tant mieux, mais si ça avait été un rien plus du John le Carré, personne ne s’en serait plaint.
Carmen & Lola (Arantxa Echevarria)
Une plongée au cœur de la communauté gitane, avec une vérité remarquable, un film beau, touchant, porté par un duo d’actrices lumineuses.
Beaux-parents (Héctor Cabello Reyes)
Le schéma simpliste et bon enfant de cette comédie vaudevillesque qui surfe sur la veine de Mon beau-père et moi mais sans sa folie passera sans problème sur le petit écran. Le hic, c’est qu’au cinéma, on cherche le cinéma et il n’y en a pas. On est donc face à un pur produit de consommation immédiate. Bien cadré. C’est bien maigre pour un casting aussi lourd.
Untouchable (Ursula MacFarlane)
L’objet est à la fois fascinant et déroutant. Fascinant car il dresse le portrait de cet homme qui a construit un empire cinématographique, car il permet d’appréhender un peu mieux sa personnalité. Déroutant car il emprunte un peu trop cette tendance hollywoodienne à rendre les choses larmoyantes à coup de petite musique.
Men in Black international (F. Gary Gray)
Child’s play (Lars Klevberg)
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