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«BlacKkKlansman» ne peut pas mieux tomber. Hélas

Les bandes annonces et nos critiques des sorties cinéma.

Critique - Temps de lecture: 3 min

BlacKkKlansman (Spike Lee)

Spike Lee a retrouvé l’inspiration qui fait mouche et réalise un film efficace et sans ambiguïté. A la fois comédie, drame, pamphlet politique, imitant le visuel d’époque, il pose les jalons d’un récit qui fait le lien entre ce qui s’est passé dans les années 70 et ce qui se passe aujourd’hui. Cette charge radicale et sans concession contre le racisme vise l’Amérique, est d’ampleur universelle et nous concerne tous. Ce film ne peut pas mieux tomber. Malheureusement.

Un ange (Koen Mortier)

Non, Un ange n’est pas un biopic sur Frank Vandenbroucke. Le film est seulement librement inspiré de la vie du cycliste, et ambitionne même de s’en détacher totalement. Pour filmer cette histoire dramatique, Koen Mortiers choisi de montrer la violence sans détour, tant par l’image que par la bande-son. La photographie est sombre et oscille constamment entre rêve et réalité. Une manière de mettre en perspective cette histoire complexe mais prenante et passionnante.

L’amour est une fête (Cédric Anger)

L’amour est une fête parle de pornographie avec humour et légèreté, sans morale ou étude sociologique, comme s’il cherchait à retrouver ces temps de l’innocence sexuelle post-68 et pré-sida. Alors oui, les personnages sont un peu légers, limite caricaturaux et l’intrigue est vite troussée comme pour mieux s’en débarrasser, mais L’amour est une fête se regarde avec bonne humeur, rappelant que le sexe est aussi affaire de plaisir tout en rendant hommage aux films de copains des années 80. Un bon film populaire sur le porno.

A mon âge, je me cache encore pour fumer (Rayhana)

Rayhana installe un incroyable espace de liberté sur lequel plane la menace des barbus. Le texte reste percutant, l’écriture est vive, la mise en scène est rythmée et portée par une brochette d’actrices habitées. C’est à la fois violent et drôle, intime et cru. L’émotion et le rire cohabitent dans ce portrait bouleversant de l’Algérie contemporaine.

Ramen Shop (Eric Khoo)

Ce film se présente d’abord comme une quête culinaire qui nous révèle l’essence même du plat populaire qu’est le ramen. Beauté de l’art culinaire filmé comme une chorégraphie. On sentirait presque les odeurs. A partir de là, le film se déploie sur le fil de l’émotion vers les souvenirs de famille, vers la confrontation de deux cultures. C’est fait tout en finesse, avec quelques lenteurs.

Le poulain (Mathieu Sapin)

Mathieu Sapin ne révèle rien mais propose une immersion totale dans cet univers impitoyable « bourré de phéromones » où la pratique du coup bas, des petits arrangements et du retournement de veste est commune. Il brosse le portrait d’un monde où l’ambition personnelle détrône vite le service à la Nation. Le but de « tous pourris » est atteint.

Kin (Jonathan & Josh Baker)

Kin doit peu au ciné des années 80 et, côté genre, s’avère plus complexe qu’on pourrait le croire. Chronique sociale dans un premier temps puis road movie, science-fictionnesque en filigrane et totalement SF dans son dénouement, ce premier long-métrage des frères Baker est en outre un film pour ados plus élaboré que la moyenne. Bien, quoi !

Papillon (Michael Noer)

Samurai Rauni (Mika Rättö)

Carnage chez les Puppets (Brian Henson)

Léo et les extraterrestres (Christoph & Wolfgang Lauenstein)

Les Déguns (Cyrille Droux & Claude Zidi Jr)

 

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