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Reine Elisabeth: Shannon Lee, un déterminisme énergique et presque ravageur

Des prestations qui ont montré un tempérament trempé.

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Temps de lecture: 2 min

Issue du Curtis Institute, très représenté dans cette finale, où elle a travaillé avec Ida Kavafian et Arnold Steinhardt, Shannon Lee a déjà joué avec nombre d’orchestres américains. Ses prestations ont fait montre d’un tempérament trempé. Elle fait en tout cas partie des finalistes qui unifient Fidl de Kimmo Hakola dans une construction aussi déterminée qu’énergique. Ardent, son jeu va droit devant avec un engagement parfois presque forcené, sans jamais vraiment se réserver des moments de détente. Cet engagement acharné appelle un orchestre percutant, ce que l’ONB lui offre au point de parfois couvrir la soliste. L’orchestration de Hakola est en effet particulièrement sonore : la forcer à l’envie peut se retourner comme le soliste et c’est qui arrive à la concurrente canadienne. La partie lente nie tout épanchement rêveur pour devenir une complainte forte et détachée et c’est avec une ironie cinglante que violon de Shannon Lee répondra aux sollicitations presque hantées des esquisses de valses.

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