Destination Portugal, nouveau paradis immobilier

Le Portugal ne connaît plus la crise. Si l’on en croit les investissements réalisés ces dernières années, c’est une évidence. Après des années de vaches (très) maigres, Lisbonne est devenu un paradis pour l’investisseur étranger, surtout pour les pensionnés européens qui y trouvent des conditions de retraite particulièrement avantageuses. Une taxation des revenus à… 0 % pendant dix ans (pour autant qu’on vive dans le pays 183 jours par an et ce qu’on soit propriétaire ou locataire) est un argument qui a de quoi convaincre beaucoup de personnes qui veulent se la couler douce au soleil.

Parmi les grands investisseurs étrangers, on trouve majoritairement les Anglais, les Suédois et les Français, ces derniers constituant le contingent le plus important. La taxation sur les revenus, élevée dans ces contrées, n’est pas étrangère à cette transhumance vers le sud.

Une autre mesure gouvernementale instaurée en 2012 a favorisé la reprise de l’immobilier qui avait vu les prix s’effondrer avec la crise de 2008 : le « golden visa ». En gros, celui qui achète un bien d’une valeur équivalant à au moins 500.000 euros se voit attribuer la résidence permanente. Ce « visa en or » a attiré en six ans plus de 10.000 familles pour une rentrée totale estimée à 3 milliards d’euros. En 2015, le Portugal a accueilli 8.000 acheteurs étrangers. Un an après, ils étaient plus de 11.000 et si l’on attend encore les chiffres pour 2017, les spécialistes sont formels : ils seront plus élevés encore.

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Parmi les régions prisées, l’Algarve a tous les atouts pour séduire : soleil, accueil, nourriture, plages, infrastructures routières en constante amélioration, sans oublier une facilité d’achat immobilier assez déconcertante. La pointe sud du pays possède par ailleurs une variété en termes de biens susceptibles de satisfaire tous les budgets.

Région où les parcours de golf ont poussé comme des champignons, l’Algarve a vu ces dernières années les constructions reprendre de plus belle, comme si les grues n’en pouvaient plus d’être restées inactives si longtemps. A une quinzaine de minutes à l’ouest de l’aéroport de Faro où les charters débarquent leur flot de touristes toute l’année, certains projets voient même la vie en très grand. C’est le cas de Quinta do Lago, resort de luxe qui attire les fortunes du monde entier, ou de Vale de Lobo, le premier complexe immobilier de grande ampleur (1.500 propriétés, 600 encore à construire) à avoir vu le jour au Portugal (en 1962) où les premières maisons de l’époque se revendent aujourd’hui à 350.000 euros, mais où l’on peut aussi devenir propriétaire d’une villa contemporaine à… 12 millions.

Le Portugal n’a peut-être pas fini de surprendre.